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Boko Haram: à quel jeu joue Amnesty International?

Un Combattant De Boko Haram Quel est le but recherché par l’Organisation ?

Lun., 24 Juil. 2017 Source: James Mbouma

Nul doute que cette ONG est plutôt devenue une arme politique pour déstabiliser certains Etats insoumis aux occidentaux. Comment comprendre si ce n’est tout simplement des procès en sorcellerie, les affabulations à la limite de l’indécence et une étrange compassion pour les terroristes, il s’agit là du terrain dans lequel opère désormais Amnesty international au point de perdre sa crédibilité auprès de nombreux observateurs. Oui qui aurai pensé que pendant que l’Organisation se détourne des crimes des coalitions militaires occidentales qui bombardent des hôpitaux et les camps de déplacés en Irak, en Syrie et en Afghanistan, elle fait preuve d’une pernicieuse inspiration pour critiquer les militaires camerounais qui combattent un ennemi invisible d’une extrême cruauté. Le commun des camerounais se pose de nombreuses questions pour comprendre cette acharnement. Quel est le but recherché par l’Organisation ? Pourquoi cette fixation sur le Cameroun ? Comment expliquer cette étrange compassion envers les terroristes qui ne connaissent pas les exigences des lois de la guerre ? Pourquoi Amnesty International semble ne pas se soucier des atrocités dont sont victimes les populations civiles de l’Extrême nord Cameroun ? Depuis que les forces armées camerounaises ont mis à sac la secte Boko Haram, les ennemis extérieurs du Cameroun qui croyaient mettre fin au régime Biya par la force et le concours des groupes terroristes, ruminent mal leur déception en peaufinant d’autres stratégies. L’approche de la prochaine présidentielle permettra une fois de plus à Amnesty international et des financiers veulent sélectionner les candidats en excluant de facto Paul Biya. C’est est une échéance déterminante dont la maffia internationale qui évolue sous le label d’une organisation humanitaire privée et indépendante, veut fortement influencer. Mais « comme le Cameroun c’est le Cameroun » avec ses citoyens qui savent taire leurs divergences intérieures pour faire bloc devant l’adversité extérieure, on peut sans crainte dire que la mission et les pernicieuses prévisions d’Amnesty International sont vouées à un échec cinglant.

Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, a donné une conférence de presse le 21 juillet 2017. Issa Tchiroma Bakary a reprécisé la ferme position du gouvernement camerounais suites aux allégations de l’ONG Amnesty International. Au-delà de l’imaginaire sur laquelle l’ONG fonde ses arguments erronés axés sur cette communication à grande échelle, ces informations truffées de mensonges dans une sémantique peu reluisante, faites d’instrumentalisation et d’infantilisation inadmissible à l’encontre d’un chef de l’Etat souverain s’apparente à un véritable diktat. Au fil des jours, la crédibilité des informations et rapports de cette ONG se sont dégradés et le Cameroun ne saurait être un lieu de prédilection, de reconstitution ou de manifestation « des gloires perdues ». « Des rapports qui accablent injustement nos forces de défense au lendemain d’une tragédie qui a emporté nos soldats dont les corps restent prisonniers de l’épave.

Il y a lieu de remettre en cause ces allégations » à en croire le porte-parole du gouvernement. Il a pris prenant à témoin les médias puisque « aucune annonce n’a été faite par ces partenaires de la secte Boko Haram sur la quinzaine des civils tués récemment à Waza par une kamikaze ». Des images d’une virulence sans pareille, fruit des exactions de ces barbares désemparés ne laisse aucune âme indifférente et « aucune information ou témoignage n’ont été obtenus par nos forces de défense des éléments de la secte arrêtés et jusque-là protégés par nos lois ». Que dit Amnesty International de certains pays où des personnes suspectées de complicités avec les groupes terroristes sont torturées dans les prisons secrètes ? Quand est-il question de rechercher des renseignements concernant des groupes terroristes et des tueries en masse des populations civiles dans les pays qui sont au centre de la guerre contre le terrorisme ? Que dit Amnesty International des autres pays qui emprisonnent ses membres qu’ils accusent de complicités avec des groupes terroristes, envoient sans procès derrière les barreaux leurs milliers de citoyens pour de simples raisons de rivalités politiques internes ? Que pense cette organisation des Congolais de RDC qui sont massacrés par les différentes forces paramilitaires plus ou moins alliés du régime ? Que dit Amnesty International à propos de l’esclavage des femmes africaines au Liban et dans les monarchies du golfe persiques ? Ce qui se passe dans ces différents pays ne relève-t-il pas d’une extrême gravité qui nécessite la haute attention d’Amnesty International ? Amnesty international devrait savoir que les écoles, les hôpitaux, des lieux de culte, les marchés et autres lieux publics qui sont au centre des préoccupations de l’Unesco, sont les cibles privilégiées de la secte Boko Haram. Ce sont des attaques de ces obscurantistes qui croient rejeter la culture occidentale à travers l’école, mais utilisent internet, les téléphones androïdes et des armes sophistiquées, qui ont contraint le gouvernement camerounais à fermer tous les établissements scolaires dans la région de l’Extrême nord.

L’action d’Amnesty International est-elle axée sur la défense des droits des enfants, des femmes enceintes et de vieillards, ou de ceux des hommes qui n’ont aucun respect de la vie et de la dignité humaine ? Il est inexplicable qu’au même moment où plusieurs autres Organisations internationales de défense des droits de l’homme à l’instar de la commission des nations unies pour les réfugiés ont une vision positive sur le respect du droit international humanitaire par les forces armées camerounaises qui sont rigoureusement formées dans cette discipline, Amnesty International soit le seul hibou qui hante les nuits des soldats et dirigeants politiques camerounais. La communication des représentants d’Amnesty qui sont des chômeurs qui veulent justifier des gros salaires, est essentiellement basée sur la recherche effrénée du sensationnel, d’un grossier rafistolage des mensonges et de la diabolisation d’une armée dont les hommes sont les soldats de la paix, comme le témoignent leurs multiples actions humanitaires qui ne concernent pas seulement les populations camerounaises, et des encouragements de ces populations qui les accompagnent au quotidien.

A travers cette campagne de haine, cette avilissante obstination à s’enfermer dans un labyrinthe nauséeux de calomnies, d’user du banditisme intellectuel pour essayer de formater les cerveaux au sein de la communauté internationale, Amnesty International est pathétique et lève complètement le voile sur sa dangerosité. Le Cameroun est un pays souverain qui n’a besoin des leçons de personne pour sauvegarder sa souveraineté, garantir la sécurité à ses citoyens. Paul Biya dispose des forces armées professionnelles avec des hommes mieux formés, mieux entrainés, mieux encadrés et sans doute intellectuellement plus aptes que plusieurs autres en Afrique. Devenir militaire au Cameroun est l’aboutissement d’un long processus qui intègre les garanties de bonne moralité, la formation morale et humanitaire et un grand sens de responsabilité et de devoir. Si Amnesty International a pris des milliards de la secte Boko Haram, pour déstabiliser les forces armées camerounaises, qu’elle aille rapidement les rendre, puisque l’échec de sa mission qui est programmé pourrait avoir un effroyable effet boomerang.

Auteur: James Mbouma