Paul Biya et Maurice Kamto
Maurice Kamto vient de voir sa dernière chance d'être candidat du MRC à l'élection présidentielle de 2025, se détruire, suite au prolongement du mandat des conseillers municipaux prolongés jusqu'en 2026. Selon Alex Sandra Mandeng, ancienne militante du MRC, ce qui arrive actuellement à Kamto est de sa propre faute.
"Dans un message privé adressé au professeur Maurice Kamto au lendemain du boycott des municipales et législatives de 2020, réitérant mon mécontentement de cette décision unilatérale de ne point prendre part aux élections, lui signifiant également l'erreur gravissime en lui présentant les conséquences de cet acte, ce dernier n'a daigné me répondre qu'aux travers de ses militants qui jadis avaient salué l'initiative tout en présentant le Professeur comme le plus grand stratège d'homme politique que le Cameroun ait connu.
Aujourd'hui, les retombées sont là et même si je compatis, permettez moi quand même de vous dire que si vous avez été tous d'accord que le boycott était bien, il serait de bon ton d'assurer les conséquences et de reconnaître que le professeur Maurice Kamto est à l'origine de son malheur.
Toutefois , après avoir chassé plusieurs dans le MRC, il sera lui même contraint de quitter le MRC si jamais il espère être investi par un autre parti. Par conséquent, démission l'y oblige. Comme je l'ai toujours dit, c'est un éminent professeur de droit, mais en tant qu'homme politique, il doit beaucoup apprendre. Arrêtons le suivisme moutonnier et disons nous les choses en face. Le Professeur Maurice Kamto savait déjà à l'avance que son boycott ouvrirait une porte au RDPC car il est clair qu'il n'a jamais quitté le parti des flammes.
Cabral Libii, Espoir Matomba, Joshua Osih sont des politiciens car ces derniers participent à la vie politique au Cameroun et concourent à la quête du pouvoir. Tels sont les bases d'un homme politique. Vivement que le Professeur Maurice Kamto fasse ce qui est juste en 2025, en soutenant et en appelant ses militants à soutenir un candidat comme l'a fait Ousmane Sonko, actuel premier ministre du Sénégal".
