Cher Bertholt menteur d'alerte, quand on veut donner des leçons de journalisme, encore faut-il avoir un minimum de rigueur.
1. La question des sources : où sont tes preuves ?
Tu affirmes qu’un journaliste ne doit pas s’adresser aux principaux concernés sous prétexte qu’ils peuvent mentir. Alors explique-nous, cher professeur, quelles sont tes sources ? As-tu pris la peine de contacter Antoine Ndzengue, Samuel Eto'o ou Oswalde Baboke avant d’écrire ton torchon ? Non ?
Pire encore, tu refuses de donner la parole aux principaux acteurs de ton histoire, mais tu veux que nous acceptions la tienne sans aucune preuve. C’est ça ton journalisme ?
2. La fameuse «réunion des Étons»: qui, quand, où ?
Tu parles d’une réunion des Étons pour discuter du remboursement de 300 millions… Mais qui était présent ? Où cela s’est-il tenu ? À quelle date ? Parce que les réunions des Étons, il y en a des dizaines chaque semaine à travers le Cameroun. À ce rythme, autant dire que toute une communauté est complice d’une affaire dont tu ne peux même pas situer les protagonistes ! C’est ça ton enquête ? Un journalisme de vaudou basé sur des incantations ?
3. Une incohérence monumentale : pourquoi déposer plainte si on veut cacher la transaction ?
Tu nous dis que Baboke et Ndzengue ont menti à Bruno #Bidjang parce qu’ils ne veulent pas reconnaître qu’ils ont sorti 300 millions. Soit. Mais alors pourquoi Antoine Ndzengue aurait-il déposé plainte à la gendarmerie pour récupérer une somme qu’il veut dissimuler ?
Donc, selon toi :
Ndzengue ne veut pas que l’affaire s’ébruite, mais il va jusqu’à saisir la justice.
Il est prêt à s’exposer publiquement pour récupérer une somme qu’il ne pourrait pas justifier.
Ça n’a aucun sens !
Comme on dit chez nous, le mensonge n’a pas de longues jambes. C’est avec ce tissu d’incohérences et de contradictions que tu veux donner des cours de journalisme à Bruno Bidjang ?
4. Bertolt, un journaliste qui n’a jamais recoupé une information de sa vie
Tu parles de tribunaux et de gendarmerie, mais où sont les références précises ?
Quel tribunal ?
Quelle date ?
Quels magistrats ?
Rien. Le néant. Comme toujours, tu jettes un nom, tu brodes une histoire, et tu penses que ça passe. Mais les temps ont changé, Boris.
Boris Bertolt, le roi de l’approximation
Ce qui est fascinant, c’est de voir un homme qui foule aux pieds toutes les règles du journalisme vouloir donner des leçons. Quand as-tu déjà recoupé une information avant de publier un article ? Quand as-tu donné la parole aux personnes que tu accuses avant de les lyncher médiatiquement ?
Ton problème, c’est que tu t’es enfermé dans une bulle où tes accusations deviennent des vérités absolues sans qu’on puisse jamais te demander des comptes. Mais aujourd’hui, on te demande : où sont tes preuves ? Où sont tes sources ? Où sont tes faits ?
Tu n’es pas un journaliste, Boris Bertolt. Tu es juste un colporteur d’infos, un mercenaire du sensationnalisme, un faussaire médiatique dont la seule arme est l’intoxication.
Le journalisme, c’est un métier. Pas un business de diffamation.
Et pour ta toute petite information Cher Prof ,’il n’y a ni abus de confiance ni escroquerie en matière de prêt d’argent. Donc le pénal est exclu. Zéro plainte, zéro Gendarmerie. C’est une affaire civile s’il y en avait …