Paul Biya dans sa 39ième année au pouvoir
Il y a quelques jours , le président Camerounais, Paul Biya décidait d,un prêt de 55 Milliards de Fcfa pour la finalisation du somptueux complexe Sportif d,Olembe. Cette décision a suscité de vives critiques au sein de l,opinion et de la classe politique. Peut on dire que le pays a rallongé le montant global du financement du complexe ?
Le complexe Sportif d,Olembe dont l,enveloppe initial a été fixé à 163 Milliards de FCFA a connu bcp d,obstacles . La réalisationde ce complexe a été octroyé dans un 1et temps à l,entreprise Italienne GROUPO PICCINI. Seulement en 2019, celui-ci avait de façon unilatérale décidé de ne plus continuer la construction du dit complexe au motif de l,ajout des travaux supplémentaires d un montant de 28 milliards dont le groupe sollicitait la couverture. Malgré le paiement d'une somme de 4 milliards de francs CFA résultant d'un accord associé, Gruppo Piccini ne reprendra pas les travaux. Jusqu'au départ de Piccini , le groupe avait pris 113 milliards de Fcfa et 4 milliards pour les travaux supplémentaires.
Où sont les 50 milliards restant du contrat initial ?
Des 163 milliards de prévus pour la réalisation complète du complexe Sportif d,Olembe, seul 113 milliards ont été utilisés. Il reste donc objectivement 50 milliards de Fcfa . Cette argent a été retenu à la banque Italienne San Paolo associé au projet . Il y a donc actuellement un contentieux qui est né de cette non exécution complète du contrat initial par l'entreprise Italienne et de la rétention de ce 50 milliards par la banque Italienne Paolo.
Comment expliquer donc l'acte présidentiel?
Une autre Entreprise a repris le marché pour aller au terme de la construction. Sa mission est de terminer les travaux initiaux et additionnels du complexe d'Olembe (l'héliport notamment). Pour ce faire, il fallait bien mettre en place une modalité. C'est le sens et l'objet de l'acte présidentiel qui crée le cadre permettant un décaissement de 7,5 milliards, soit 15% de l'enveloppe des 55, comme fonds de contre partie. Magil utilisera donc ce document et les 7,5 milliards pour boucler le financement des travaux restant auprès de son bailleur de fonds. Cette acte vise à finaliser le joyau dans les délais fixés . Tout en mettant tout en œuvre pour recouvrer les 54 milliards retenu abusivement par le précédent prestataire. N y a donc pas lieu de parler de rallonge du budget alloué mais d,un mécanisme visant à gagner en temps . Pour compenser les fonds décaissés dès le virement des fonds retenus par la banque Italienne San Paolo. Attention donc au jugement précoce et aux conclusions hâtives.