CAMES: pourquoi le taux de réussite est stable

Conseil Des Ministres Du Cames La sélection des candidats fait partie des raisons évoquées par le secrétaire général, B. Mbatchi

Sun, 19 Nov 2017 Source: camer.be

Les lauréats de la 18ème édition du concours d’agrégation du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (Cames) en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion ont reçu leurs attestations mercredi dernier. C’était au cours de la cérémonie de clôture présidée par Jacques Fame Ndongo, président en exercice du conseil des ministres du Cames. Des 103 candidats présentés à la présente édition, seuls 41 ont été déclarés admis, pour un pourcentage de réussite de 39, 80%. Un taux de réussite qui est en nette amélioration par

rapport à celui enregistré au dernier concours.

En effet, sur les 142 candidats qui s’étaient présentés à la 17ème édition à Lomé en 2015, seuls 56 avaient réussir le pari de passer au grade de maître de conférence, pour un pourcentage de réussite de l’ordre de 39,43%. Un pourcentage qui était en nette amélioration contre 36,29% en 2013 à Brazzaville.

Une stabilité des pourcentages de réussite qui a amené les responsables du Conseil à se réunir au cours des assises de la 18ème édition du concours organisée par l’Université de Yaoundé II-Soa. Ces derniers ont examiné les causes qui peuvent expliquer cela, au regard des insuffisances que les postulants au grade de maître de conférences ont laissées transparaitre. Des raisons qui ont été présentées au cours de la cérémonie solennelle de clôture organisée au Palais des congrès de Yaoundé.

Maurice Aurélien Sosso, président du comité consultatif général du Cames (CCG), par ailleurs recteur de l’Université de Yaoundé I, affirme que pour améliorer la qualité des résultats, il faut mettre un accent sur la sélection des candidats et renforcer leur processus pédagogique. «Les productions scientifiques des candidats sont beaucoup plus locales. Elles gagneraient en publications internationales», ajoute Bertrand Matchi, secrétaire général du Cames. Toujours dans le chapelet des causes, le secrétaire général indexe les candidatures fantaisistes dans les sections qui ne cadrent pas avec la formation de base ; la nature des candidatures, dont 59% des candidats présentent une moyenne d’âge entre 40 et 50 ans, 29% entre 31 et 41 ans et 15% au-delà de 51 ans. « Les postulants dont l’âge est comprise entre 31 et 41 ans sont aptes à la réflexion. Il est grand temps d’accroître les résultats en misant sur la jeunesse. Cela favorise l’émergence des talents qui éclosent dans cette tranche d’âge », a indiqué Bertrand Mbatchi.

Des décorations étaient également inscrites à l’ordre du jour de la cérémonie de clôture du Cames. Tous les membres du jury ont reçu les médailles de chevalier de l’ordre national de la Valeur. Aussi, le conseil a décerné à une dizaine d’enseignants des médailles de chevalier et officier de l’ordre international des palmes académiques du Cames.

Auteur: camer.be