Ca chauffe à l'entreprise Source du Pays

Une grève

Mon, 16 Oct 2023 Source: Boris Bertolt

Autopsie d'une dictature, des licenciements abusifs, des injustices, et de la discrimination.

I- CONTEXTE HISTORIQUE ET JUSTIFICATION.

Les 8 et 9 septembre 2022, mouvement d'humeur des ouvriers suite aux mauvaises conditions de travail longtemps décriées. A l'issue de cette grogne, une batterie de mesures ont été prises par la concertation tripartite comprenant les autorités administratives et du travail dont M.Le Sous- Préfet de DIBOMBARI, les Commandants des brigades de gendarmerie de BONASSAMA et de DIBOMBARI, Mme la Déléguée régionale du travail pour le Littoral et son détaché département du MOUNGO, la direction de SOURCE DU PAYS représentée par son Directeur des Ressources Humaines expatrié M. ALI CHAABI et les ouvriers représentés par le syndicat et les portes parole désignés auxquels s'y sont greffés les "délégués du personnel" à la solde de l'administration. Certaines mesures ont été prises pour une sortie de crise avec un PV dûment signé par les participants.

II- RÉSOLUTIONS ET CLOSES DE LA TRIPARTITE

III- BILAN, REALISATIONS OU MISE EN OEUVRE DES RÉSOLUTIONS.

Jusqu'à date et ce après 12 mois écoulées, RIEN n'a été fait dans ce sens ni par l'administration, ni par les prétendus délégués du personnel dont le mandat de deux ans est en voie d'expiration. Ce qui n'est pas sans susciter au sein de la boîte de vives tensions.

IV- LE FOYER DE TENSION. Le changement tant souhaité n'étant toujours pas effectif et les abus continuant à perdurer, le syndicat( USLC pour le citer) a connu de nouveaux syndiqués animés par la peur; acte légal en accord avec le code de travail et le règlement intérieur. Jouant parfaitement son rôle, le syndicat qui lors de son entrée a refusé tous les pots de vin proposés, n'a cessé de multiplier des actions de revendication des droits des travailleurs face aux autorités devenant ainsi une gêne pour le système qui a décidé de ne plus reverser les retenues mensuelles qui pourtant étaient déjà déduites des salaires des syndiqués. Argument avancé, le syndicat est illégal POURQUOI SEULEMENT MAINTENANT?) ( mais aucune preuve du démenti n'est toujours pas produite).

Il va sans dire que le syndicat donne des sueurs froides. 1) POURQUOI LE SYNDICAT FAIT TANT PEUR? a) il a eu le courage de décliner leurs pots de vin. b) Il est une épine à leurs chaussures parce qu'il est rangé du côté des ouvriers et revendique trop. c) il a l'intention de présenter sa liste à l'élection des délégués du personnel prévu le 1er novembre prochain pour avoir des délégués intègres et veiller sur la transparence et la bonne tenue de l'élection. d) les délégués du personnel ne peuvent plus être choisi par l'administration comme ce fut le cas.

2) LES MESURES PRISES EN INTERNE POUR DISSOUDRE LE SYNDICAT.

a) le non versement des retenues des syndiqués pourtant prélevées. b) L'exercice de la pression et des menaces par le chef de Personnel Mme MEMBI née Blandine ONGUÉNÉ (et par certains cadres camerounais vendant à ville prix leurs compatriotes) sur les syndiqués ne voulant percevoir lesdites retenues.c) des licenciements abusifs des têtes de proue du mouvement syndical en interne. Méprisant les autorités camerounaises , ces responsables convoqués à la délégation départementale du travail pour le MOUNGO à cet effet le mardi 26 septembre dernier n'ont pas daigné se présenter ou se faire représenter( voir convocation ci-jointe) d) les signatures ou décharges de perception de ces retenues devaient être utilisées pour servir de preuves de notre désengagement vis à vis du syndicat chose toujours pas encore faite par les syndiqués de conviction.

NB: il est à noter que plusieurs tentatives de déstabilisation de ce syndicat sont en cours. Exemple, une réunion tenue à la Direction le 20 septembre dernier ayant pour objet le caractère illégal du syndicat entre l'administration les délégués du personnel à leur solde et les signatures apposées sur la liste de présence ont été subrepticement utilisées pour attester de la part ces délégués du personnel véreux et ce malgré eux du caractère indisciplinés de leurs collègues syndiqués ayant servi de principale grief pour leur licenciement; ils sont 4.

Entre temps, des communiqués dénués d'objectivité continuent d'être pondus pour manipuler et dissuader les esprits faibles. la liste ne pouvant être exhaustive. TELS SONT LES FAITS .

Auteur: Boris Bertolt