Cabral Libii négativement comparé à l'avocat Agbor Balla

Cabral Libii Traité De Faux Type Et Comparé à Me Abgor Balla Pour l'écrivain camerounais Patrice Nganang, ce sont les faux-types qui ont le pouvoir au Cameroun.

Sat, 2 Sep 2017 Source: Patrice Nganang

Beaucoup demandent souvent ce qui différencie les Anglophones des Francophones au Cameroun. Je pense que cette photo-ci répond très facilement à cette question, car ce n'est pas un problème de langue - eh bien d'un cote nous avons Maitre Abgor Balla, avocat, qui après avoir travaillé pendant quinze ans pour l'ONU, est leader de l'incomparable Consortium de la Société Civile, sort de prison au cœur d'une campagne de désobéissance civile comme notre pays n'en a jamais vu depuis sa création, et est blanchi par un tyran qui ne l'a jamais fait de toute sa carrière, et de l'autre nous avons devant l'hôtel de Trump à Washington DC, sur le mur duquel est écrit le mot 'Président', un autre qui, étudiant en master, après une carrière de tautologue a la télé au pays s'appelle 'Macron', est là au cours d'un voyage Etats-Uniens des plus rocambolesques, well, je vous laisse décrire vous-même ce que je regarde aussi Solomon. Je crois de plus en plus que le problème de ce pays se résout dans cette équation-ci, qui ailleurs serait l'opposition entre le vrai et le faux, et qui chez nous depuis 1958 ne fait qu'exploser en violence du faux contre le vrai. Car ce sont les faux-types qui ont le pouvoir dans ce pays-là.

Beaucoup demandent souvent ce qui différencie les Anglophones des Francophones au Cameroun. Je pense que cette photo-ci répond très facilement à cette question, car ce n'est pas un problème de langue - eh bien d'un cote nous avons Maitre Abgor Balla, avocat, qui après avoir travaillé pendant quinze ans pour l'ONU, est leader de l'incomparable Consortium de la Société Civile, sort de prison au cœur d'une campagne de désobéissance civile comme notre pays n'en a jamais vu depuis sa création, et est blanchi par un tyran qui ne l'a jamais fait de toute sa carrière, et de l'autre nous avons devant l'hôtel de Trump à Washington DC, sur le mur duquel est écrit le mot 'Président', un autre qui, étudiant en master, après une carrière de tautologue a la télé au pays s'appelle 'Macron', est là au cours d'un voyage Etats-Uniens des plus rocambolesques, well, je vous laisse décrire vous-même ce que je regarde aussi Solomon. Je crois de plus en plus que le problème de ce pays se résout dans cette équation-ci, qui ailleurs serait l'opposition entre le vrai et le faux, et qui chez nous depuis 1958 ne fait qu'exploser en violence du faux contre le vrai. Car ce sont les faux-types qui ont le pouvoir dans ce pays-là.

Auteur: Patrice Nganang