Lisez la tribune de Kemajou Baudelaire
Lisez la tribune de Kemajou Baudelaire :
Il est temps de se dire la vérité, nous n’avons plus le temps à perdre derrière les histoires, les commentaires et les chroniques peu utiles.
Au Cameroun, aucun plat dit traditionnel n’est à base de farine de blé. Aucun, sauf les beignets farine, dont il existe d’autres versions: beignets maïs, koki, etc…
Le #MadeInCameroon ne connaît pas cette farine.
Contrairement à mon pays L’Italie où tous les plats sont à base de farine de blé: pizza, pâtes, etc ..
Donc, je ne comprends pas toute cette agitation autour d’un produit nocif comme la farine de blé qui contient beaucoup de gluten et additifs, alors qu’elle ne sert qu’à faire du pain et des gâteaux, mais dans aucun cas elle ne sert à préparer un plat camerounais. Et elle peut être substituée par d’autres alternatives ….
En Europe ceux qui veulent manger sain évitent la farine de blé, le pain, les pâtes sauf si c’est fait avec la farine de blé complet et ils essaient la farine de patate, de maïs, de manioc, et même pour l’alimentation des nourrissons.
C’est cher, c’est nocif, c’est étranger, mais on la veut à tous les coûts. Il doit y avoir une erreur. Mais non, c’est exactement comme ça qu’on veut garder le sous-développement….
Je ne comprends vraiment pas pourquoi ne pas commencer à se dire « ON FAIT AUTRE CHOSE, C’EST PAS INDISPENSABLE « …
Je vous montrerai prochainement comment j’ai fait des lasagnes avec la farine de manioc, mais entre temps je mange un koki( haricot), plantain et igname et patate douce.
La farine là ne sert à rien du tout dans l’écosystème camerounais, ça tue l’organisme et l’économie fragile de notre cher pays.
Et ça sera toujours pire dans les mois à venir, déjà maintenant en Europe on ne trouve plus facilement la farine avec la crise ukrainienne.
Que les grands cultivateurs de tubercules commencent à penser à une vraie centrale de production et transformation, car c’est pas pensable que un petit agriculteur se lance tout seul dans cette aventure.
Simplement votre, La Guga
