Le 31 octobre dernier, le ministre René Sadi a saisi plusieurs régies de publicité D'UNE MISE EN DEMEURE pour les inviter à stopper sans délais les pratiques illégales et les perceptions des taxes indues.
Lorsque j'avais annoncé que Vision Plus SARL de Moïse Bidjeng, Shunber Krupp de Ngoko Hyacinthe (Brive Meilo), Orizon BO et plusieurs régies de publicité agissaient en violation de la loi au Cameroun, beaucoup sont venus m'insulter sur Facebook.
Je me souviens encore du commentaire de Moïse Bidjeng qui me demandait d'aller lire l'article 20 de la loi de 2006 régissant la publicité. C'est ce Moïse Bidjeng qui a ventilé dans l'opinion que la lettre du Ministre des Finances du 17 novembre 2022 au Ministre de la Décentralisation ne valait rien ; le ministre Louis Paul Motaze, patron des finances publiques, indiquait déjà que la collecte de la redevance publicitaire est NON CONFORME.
À la suite de cela, le fil rouge indiqué par ce Bidjeng et ses associés à Yaoundé était de discréditer cette sortie du ministre et continuer à se remplir illicitement les poches. Aujourd'hui, plusieurs procédures judiciaires sont en cours à Douala contre lui et ses agents pour rébellion en groupe, extorsion de fonds, tentative d'escroquerie et escroquerie.
Ce Moïse Bidjeng a fait détruire des campagnes de certains annonceurs à Yaoundé avec la complicité de celui qui se fait appeler Agent d'appui CUY. Plusieurs procédures judiciaires sont également en cours contre ces auteurs qui ont été détenus pour ces forfaits avant d'être libérés sous caution.
Les professionnels et les annonceurs doivent désormais se conformer strictement à la loi, notamment l'article 44 de la loi de 2006 sur la régulation, la loi de 1998 sur les règles de saine concurrence et l'exigence des taxes codifiées conformément à l'article C3 du CGI.