Cameroun-depravation des moeurs: jusqu'où ira l'irresponsabilité du gouvernement ?

La question se pose depuis avec une certaine acuité à la lumière de tous les scandales et révélations qui sont entrain de se faire actuellement au sein de l'espace public au Cameroun. Ce constat révèle de manière claire l'échec du gouvernement. Décryptage

C'est devenu presque comme une habitude actuellement au sein de l'espace public Camerounais. Une journée ne passe sans qu'on ne parle d'une histoire qui fait suite à une dépravation des moeurs ou d'une situation similaire. Cette situation qui est entrain de prendre une tournure plus qu'inquiétante devrait sans aucun doute pousser à réfléchir sur la responsabilité du gouvernement sur leur capacité à réduire ce genre de chose.

Comment comprendre qu'aujourd'hui des modèles de la société Camerounaise soient des personnes ayant un passé et une moralité douteuse dans le fond? Comment comprendre qu'un phénomène comme l'homosexualité prenne de l'ampleur dans notre société alors que la loi stipule clairement que de telles pratiques sont passibles d'emprisonnement ?

Le comble de tout c'est le fait que la plupart de ceux qui s'accomode de telles pratiques ne sont même pas inquiétées et quand bien même ils le sont, ce sont des peines légères. Le gouvernement qui pourtant est le législateur et condamne serait-il devenu un Etat voyou qui laisse faire? La question reste toute posée. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'heure est grave.

Les révélations faites par ce transgenre très connue appelé "shakiro" sur les prétendues homosexuels dans le monde du showbiz camerounais vient encore nous rappeler, si les informations sont avérées, que le Cameroun et surtout les citoyens camerounais devraient se mettre debout pour condamner ce genre de pratiques qui sont aux antipodes des traditions africaines. Les gouvernants du Cameroun devraient donc se saisir d'une telle affaire qui malheureusement jette un discrédit sur ces pratiques peu orthodoxes qui risquent à coup sûr détruire les valeurs traditionnelles.