Le curieux permis d'exploitation du fer de Mba'alam signé par le président de la république au profit d' une nébuleuse domiciliée à Singapour.
Le Président de la République a accordé clandestinement , le décret n'étant publié, un permis d'exploitation de la plus grande mine de fer du Cameroun, celle de MBA'ALAM, à une société  non seulement créée le 16 mars  2022,mais plus est une SARL  dénommée : Cameroun Mining Company Sarl.
En réalité, cette entreprise n'est que  la filiale d'une autre  société à responsabilité limitée basée  à Singapour dans une place offshore dénommée COCONUT LOGIC HOLDINGS PRIVATE  LIMITED.
Il est évident que cette entreprise ne justifie pas de moyens propres pour exploiter une telle mine.
Tout laisse donc croire  que ce permis servira à faire  simplement de la spéculation boursière pour lever des fonds.
 Car un permis est un actif incorporel  évaluable, inscrit comptablement dans le bilan des sociétés,et qui lui  permet de présenter une santé financière qui  la rendra  attractive.
Pour une contenance de plus de 01 milliard de tonnes de fer, le permis du fer de Mbalam peut valoir plus de 300.000 milliards FCFA  sur le plan comptable càd, plus de 60 fois le budget actuel de l'État du Cameroun.
Une société qui a un tel actif dans son bilan vend rapidement ses actions à la bourse et se fait énormément d'argent.
C'est le schéma classique des junior mining qui sont ces entreprises qui se lancent dans l'exploitation minière sans véritable ou pas d' expérience dans ce domaine. 
Comment expliquer que les autorités camerounaises soient obligées de passer par des véhicules d'investissement qui sont des structures AD hoc , dans le cas d'espèce une simple SARL, pouvant disparaître à tout moment alors qu'il a été créée une société d'investissement minier camerounaise : la SONAMINES?
Pourquoi ne pas délivrer le titre à la SONAMINES ou à une entité de gestion de ce projet qu'elle peut créer , afin de lui permettre d'aller elle- même lever des fonds sur les places financières ? 
C'est une affaire floue. 
Les camerounais doivent bien comprendre qu'une bande de fonctionnaires et hauts cadres de l'Etat intervenant dans le circuit minier , conscients que c'est la fin du régime et que le président de la République n'a plus la même réactivité, ont décidé de vendre nos mines ou de les utiliser contre les intérêts du peuple Camerounais.
Il est temps que le peuple Camerounais se mobilise pour demander l'annulation de toutes ces permis sur l'exploitation de  nos mines de fer signés de façon clandestine par le Président de la République.
L'avenir du Cameroun en dépend.
Christian Ntimbane Bomo