Campagne Mode Avion/Désabonnement Massif : Une question de dignité

Avant tout il importe que je clarifie ma position sur cette "fatwa" lancée contre certains artistes, ayant récemment brillé par leurs inj.ures à l'égard des camerounais, passés en mode avion pour s'adresser aux entreprises du secteur de la téléphonie mobile.

Je suis contre l'idée de s'en prendre aux entreprises qui avec lesquelles ces derniers sont liés, par des clauses contractuelles. Il ne nous revient pas de décider de la résiliation d'un contrat dûment signé entre deux entités.

C'est à la société "Broli" ou toute autre, en âme et conscience, de prendre acte et tirer elle-même, les conséquences du fait que: ses consommateurs rejettent purement et simplement, ceux qu'elle a bien voulu ériger en égérie.

Car (à contrario), je suis bel et bien favorable à au désabonnement massif des pages de toutes ces personnes et personnalités, qui ont voulu subrepticement user de leur aura pour brouiller et nuire au mouvement en cours.

Par ces désabonnements qui n'en finissent plus, les consommateurs expriment dignement, leur désir d'être respectés, par ces individus qui ne valent pas plus que ce qu'ils valent. Ces «gonflables sans aucune substance», qui, se nourrissant à la mamelle des pauvres gens qui écument leurs pages et les légitiment, ont eu l'outrecuidance de les traiter de tous les noms d'oiseaux, pour avoir humblement eu la dignité de réclamer une offre améliorée en qualité, à leurs fournisseurs de services de téléphonie mobile. Quel culot ! Quelle indécence !

Si ces désabonnements peuvent aider ces esprits errants, à revenir sur terre ; se souvenir qu'il n'ont pas le droit de mépriser les droits de leurs compatriotes, ou de les narguer du haut d'un égo démesuré (dont les faits d'armes restent à construire) dans une affaire où personne ne les obligeait pourtant à prendre la parole, et à l'ouvrir aussi large qu'ils ont pu le faire, alors, ce sera une grande avancée pour notre démocratie et pour la salubrité de l'espace public.

Je suis pour une société des respects mutuelles et de la courtoisie consacré en fétiche républicain, dans laquelle, personne (même pas les artistes) ne doit avoir de passe-droit, ni le droit d'avoir du mépris pour ce que les AUTRES ont de plus ontologique : leur dignité et leur amour propre.

Vivement, que les gens qui se sont sentis insultés (pour RIEN) se désabonnent de toutes ces pages - et en cascade ! - Dans l'espoir de meilleures et certaines retrouvailles.

À bientôt !

Luc Perry Wandji.