Candidature de Biya: Le contre appel de la Jeunesse

Sat, 12 Mar 2016 Source: journalducameroun.com

Nous, La Jeunesse consciente et républicaine du Cameroun, unis pour la sauvegarde des idéaux de paix, d’intégration nationale de tout le peuple camerounais dans son extraordinaire et riche diversité, de progrès socioéconomique pour toutes les filles et fils de notre pays, d’accès à l’éducation, à l’emploi décent, à la santé, à la sécurité, à une justice impartiale, à la nourriture pour toutes et tous au Cameroun.

Constatons pour le déplorer avec dégoût, que les personnes âgées qui nous gouvernent, non contents de détenir tous les leviers du pouvoir dans notre pays depuis plus d’un demi-siècle, et de s’être enrichis en paupérisant sans cesse le peuple camerounais, ont manifestement la malheureuse intention de perpétuer leur funeste règne par tous les moyens.

Que pour ce faire, ils instrumentalisent quelques jeunes et font pleuvoir sur la conscience des Camerounais déjà fatigués par des pratiques politiques d’un autre âge, des soi-disant « appels à une énième candidature » de Paul Biya, 83 ans, déjà 34 ans à la tête du Cameroun, et dont le bilan négatif sur presque tous les plans, a conduit notre pays là où il est aujourd’hui : au bord du gouffre !
Le Cameroun est devenu le pays le plus corrompu du monde, le pays de la délinquance juvénile pandémique, le pays des hôpitaux mouroirs, le pays des écoles de la prostitution, le pays du chômage endémique, le pays de la famine, le pays des crimes rituels, le pays qui tue sa jeunesse à petit feu, le pays du népotisme, le pays de la gabegie, le pays des fonctionnaires milliardaires, bref pour résumer en citant une éminence grise de notre pays : « un pays qui a écarté la norme et normalisé l’écart ».

Des pseudos élites de tous les coins et recoins de notre pays, qui ont bénéficié et bénéficient encore des largesses du régime, possèdent des châteaux construits avec l’argent des contribuables à coût de centaines de millions de FCFA, des voitures de luxe dont les moteurs tournent avec des bons de carburant payés par les contribuables.

Des pseudos élites qui ont pris toutes les grandes écoles du Cameroun en otage pour y faire entrer dans des conditions déjà bien connues, leurs enfants, ceux de leurs alliés, leurs prostitués de luxe malgré elles, afin de faire émerger une caste d’aristocrates à même de perpétuer le système ainsi établi.

Pendant ce temps, des milliers de jeunes sortent chaque année des universités d’Etat ou d’institutions privées, faisant partie d’un système éducatif moribond qui a perdu tous ses repères et passe depuis longtemps à côté de ses missions. Des milliers de jeunes nantis de diplômes dévalués ne trouvent pas d’emploi décents et sont poussés par la faim à exercer comme prostitués, call-boxeurs, moto-taximen, quand ils ne versent pas dans le grand banditisme, devenant des recrues idéales pour les groupes armés et autres groupes terroristes qui sévissent à nos frontières.

Des enlèvements d’enfants dont les corps sont ces derniers temps régulièrement retrouvés décapités et dépourvus de certains organes se poursuivent dans l’indifférence choquante des pouvoirs publics.

Pendant que certaines zones de notre pays, plus de 50 ans après les indépendances, sont encore inaccessibles, ni par route, ni par chemin de fer ou par aéroport, que des productions agricoles paysannes y pourrissent faute de pouvoir être évacuées vers les zones de consommation, que des localités de notre pays ressemblent encore à des hameaux tels que les premiers colons en ont découvert à leur arrivée il y a plus d'un siècle. Des milliards de FCFA sont détournés chaque jour par des pseudos élites avides de pouvoir et d’argent, qui vivent au Cameroun comme si elles étaient de passage, pratiquant de fait avec un cynisme déconcertant la politique de la terre brulée sans prévision de jachère!

Aujourd’hui la quantité d’argent détourné par les militants du RDPC depuis plus de trois décennies se chiffre à des milliers de milliards de francs CFA, bien plus que le budget factice qui est soit disant voté chaque année par une Assemblée nationale qui ne représente aujourd’hui qu’une partie minoritaire de notre peuple ! Le nombre de directeurs généraux d’entreprises publiques ou parapubliques, de ministres, de Premiers ministres, et autres hauts commis de l’Etat en prison est impressionnant, tout comme les sommes astronomiques qui leurs sont réclamées par le peuple camerounais ; mais le nombre de pilleurs de caisses de l’Etat encore en liberté est si important qu’il nous laisse penser que seul un changement de régime peut sauver notre pays de ces rapaces qui asphyxient notre pays et notre économie.
 

Nous, La Jeunesse consciente et républicaine du Cameroun, unis pour la sauvegarde des idéaux de paix, d’intégration nationale de tout le peuple camerounais dans son extraordinaire et riche diversité, de progrès socioéconomique pour toutes les filles et fils de notre pays, d’accès à l’éducation, à l’emploi décent, à la santé, à la sécurité, à une justice impartiale, à la nourriture pour toutes et tous au Cameroun.

Constatons pour le déplorer avec dégoût, que les personnes âgées qui nous gouvernent, non contents de détenir tous les leviers du pouvoir dans notre pays depuis plus d’un demi-siècle, et de s’être enrichis en paupérisant sans cesse le peuple camerounais, ont manifestement la malheureuse intention de perpétuer leur funeste règne par tous les moyens.

Que pour ce faire, ils instrumentalisent quelques jeunes et font pleuvoir sur la conscience des Camerounais déjà fatigués par des pratiques politiques d’un autre âge, des soi-disant « appels à une énième candidature » de Paul Biya, 83 ans, déjà 34 ans à la tête du Cameroun, et dont le bilan négatif sur presque tous les plans, a conduit notre pays là où il est aujourd’hui : au bord du gouffre !
Le Cameroun est devenu le pays le plus corrompu du monde, le pays de la délinquance juvénile pandémique, le pays des hôpitaux mouroirs, le pays des écoles de la prostitution, le pays du chômage endémique, le pays de la famine, le pays des crimes rituels, le pays qui tue sa jeunesse à petit feu, le pays du népotisme, le pays de la gabegie, le pays des fonctionnaires milliardaires, bref pour résumer en citant une éminence grise de notre pays : « un pays qui a écarté la norme et normalisé l’écart ».

Des pseudos élites de tous les coins et recoins de notre pays, qui ont bénéficié et bénéficient encore des largesses du régime, possèdent des châteaux construits avec l’argent des contribuables à coût de centaines de millions de FCFA, des voitures de luxe dont les moteurs tournent avec des bons de carburant payés par les contribuables.

Des pseudos élites qui ont pris toutes les grandes écoles du Cameroun en otage pour y faire entrer dans des conditions déjà bien connues, leurs enfants, ceux de leurs alliés, leurs prostitués de luxe malgré elles, afin de faire émerger une caste d’aristocrates à même de perpétuer le système ainsi établi.

Pendant ce temps, des milliers de jeunes sortent chaque année des universités d’Etat ou d’institutions privées, faisant partie d’un système éducatif moribond qui a perdu tous ses repères et passe depuis longtemps à côté de ses missions. Des milliers de jeunes nantis de diplômes dévalués ne trouvent pas d’emploi décents et sont poussés par la faim à exercer comme prostitués, call-boxeurs, moto-taximen, quand ils ne versent pas dans le grand banditisme, devenant des recrues idéales pour les groupes armés et autres groupes terroristes qui sévissent à nos frontières.

Des enlèvements d’enfants dont les corps sont ces derniers temps régulièrement retrouvés décapités et dépourvus de certains organes se poursuivent dans l’indifférence choquante des pouvoirs publics.

Pendant que certaines zones de notre pays, plus de 50 ans après les indépendances, sont encore inaccessibles, ni par route, ni par chemin de fer ou par aéroport, que des productions agricoles paysannes y pourrissent faute de pouvoir être évacuées vers les zones de consommation, que des localités de notre pays ressemblent encore à des hameaux tels que les premiers colons en ont découvert à leur arrivée il y a plus d'un siècle. Des milliards de FCFA sont détournés chaque jour par des pseudos élites avides de pouvoir et d’argent, qui vivent au Cameroun comme si elles étaient de passage, pratiquant de fait avec un cynisme déconcertant la politique de la terre brulée sans prévision de jachère!

Aujourd’hui la quantité d’argent détourné par les militants du RDPC depuis plus de trois décennies se chiffre à des milliers de milliards de francs CFA, bien plus que le budget factice qui est soit disant voté chaque année par une Assemblée nationale qui ne représente aujourd’hui qu’une partie minoritaire de notre peuple ! Le nombre de directeurs généraux d’entreprises publiques ou parapubliques, de ministres, de Premiers ministres, et autres hauts commis de l’Etat en prison est impressionnant, tout comme les sommes astronomiques qui leurs sont réclamées par le peuple camerounais ; mais le nombre de pilleurs de caisses de l’Etat encore en liberté est si important qu’il nous laisse penser que seul un changement de régime peut sauver notre pays de ces rapaces qui asphyxient notre pays et notre économie.
  A toutes ces pseudos élites, surtout celles du RDPC, nous disons ceci : vous avez déjà fait trop de tort à notre pays, vous vous êtes déjà tant enrichis au détriment du peuple camerounais, vous avez tant mis vos enfants à l’Enam, à l’Iric, dans les autres grandes écoles et dans les grandes entreprises publiques de notre pays, vous avez déjà tant confisqué les bourses d’études étrangères au profit de vos enfants et de vos copines, vous avez déjà tant menti au peuple camerounais et surtout à sa jeunesse, vous avez déjà si longtemps confisqué le pouvoir, avec des directeurs généraux qui restent à la tête des sociétés d’Etat pendant 20 ans et bien plus, certains ne quittant la tête des conseils d’administration de ces sociétés qu’à la mort à 90 ans révolus. Nous disons que c’est trop et ça suffit !!!

Si vous vous entêtez à vouloir pérenniser cette ignominie, afin de prolonger encore les souffrances du peuple camerounais et surtout de sa jeunesse qui ne compte plus être une génération sacrifiée, nous ne nous laisserons plus faire ! Vous serez sévèrement jugés par l’histoire, mais avant vous nous trouverez sur votre chemin!!!

A vous monsieur le président de la République, à 83 ans et après 34 ans de règne, ajouté à un bilan au mieux mitigé, au pire et en toute franchise catastrophique pour notre pays, nous vous disons ceci : vous avez déjà atteint vos limites, vous ne nous faites pas rêver et vous êtes même devenu notre pire cauchemar aujourd’hui ! Nous ne pouvons pas faire fi des souffrances que vous et votre régime avez infligé au peuple Camerounais et surtout à nous les jeunes !

Aujourd’hui, tout ce que nous attendons de vous, c’est que vous preniez votre retraite ! Si vous aimez ce pays, si vous voulez lui garantir un meilleur avenir et le maintenir dans la paix et la stabilité, dites NON aux appels hypocrites de vos contemporains, qui ne veulent pas lâcher leurs privilèges et croient pouvoir se servir de vous pour assouvir leur funeste ambition ! Dites leur NON si vous aimez la jeunesse camerounaise comme ils le prétendent et vous-même avec ! Dites leur NON si vous voulez que l’histoire retienne le meilleur de votre si long règne improductif !

Nous, la Jeunesse consciente et républicaine camerounaise,
Appelons l’ensemble de la communauté nationale, dans toutes ses composantes et toute sa diversité, à faire échec à cette tentative funeste et anti patriotique de compromission de l’avenir du Cameroun.

En tant que Camerounais/es vous devez dire NON à l’achat de vos consciences, NON à des élections anticipées, NON à un bail à perpétuité des profiteurs et pilleurs de la richesse nationale !
Comme nous, faites-vous entendre ! Ne laissez pas dire par votre silence que vous êtes d’accord avec ces manœuvres honteuses et scandaleuses !

Nous réaffirmons notre disponibilité à travailler avec vous contre ces ennemis du bien-être du Peuple Camerounais dans son ensemble !

Nous invitons ceux qui se sont déjà prononcés contre ce projet de compromission de notre avenir à travailler en synergie. Le pays est en danger et nous devons le libérer des voleurs et incompétents qui le dirigent !

Auteur: journalducameroun.com