Carton rouge à Calixthe Beyala

Les gens peuvent dire que les « journaleux » ont fait ceci ou cela, le plus important c’est de constater que Calixthe Beyala n’avait aucune qualité pour diriger une organisation comme celle de la Francophonie. On ne se laisse pas emporter sur un plateau télé et ce en direct quelque soit le jugement que l’on porte sur votre personne.

Il y a encore quelques semaines, c’est toute l’Afrique ma Mère qui dégustait le sang froid de Rama Yade sur un plateau de télé face à une journaliste (le terme est employé chez nous quand ce sont des confrères de l’Occident) qui tentait de l’humilier. Elle renversa avec brio la vapeur…

Calixthe Beyala au fond nous raconte qu’elle est « Africaniste ». Elle a dit que les Africains vont à l’ONU pour remplir la salle ce qui est VRAI. Sauf qu’elle voulait prendre la tête de la Francophonie pour faire la promotion de la culture française en Afrique. Elle est comme Marine Le Pen qui raconte qu’elle ne veut pas de l’Union Européenne, mais y siège quand même. Calixthe Beyala n’a pas eu accès à la mangeoire de la Francophonie, et le dénigrement de ce qu’elle soutenait hier est devenu son refuse.

Quand les dirigeants Africains se font humilier par les journalistes Occidentaux, vous trouvez que c’est correct. Mais quand chez nous, nos journalistes posent les mêmes questions, ils deviennent des « journaleux ». Comme quoi, le plus difficile dans la vie d’un homme c’est de se faire accepter par son Peuple….