Le monde a tout dit de l’incapacité des peuples noirs du monde –et d’Afrique en particulier –à se tailler royalement une place au Soleil ; mais à tort, vu le fardeau humiliant que l’humanité a attaché aux épaules de cette race.
Dans ce cas, l’on peut reprocher au noir d’opérer à chaque étape de sa lutte des choix peu rationnels et peu pragmatiques devant conduire à sa libération. Pourtant, il suffit et s’agit de prendre du recul et se demander sagement :
Comment sommes-nous arrivés à cette situation de domination et d’humiliation perpétuelles, et pourquoi y sommes-nous restés jusqu’ici? Quels sont les acteurs dans cette situation qui perdure et s’empire ?
Nous nous y trouvons et y restons d’abord pour nos divisions: raciales, religieuses, ethniques, culturelles, idéologiques, économiques, etc. qui nous distraient, nous ligotent et nous rendent toujours plus vulnérables.
Quant aux forces qui favorisent et maintiennent cette domination criminelle de certains pays africains, nous avons des acteurs endogènes ou des chevaux locaux, et des acteurs extérieurs ou des cavaliers pyromanes.
Hormis nos divisions, la domination de l’Afrique continue grâce aux véhicules trouvés sur place. Les peuples africains sont longtemps restés dans l’erreur. On ne peut pas éradiquer le paludisme en élevant et louant des moustiques. Non.
Des Africains francophones naïfs et surtout ceux tirant profit des pouvoirs néocoloniaux disent mordicus que le seul combat libératoire qui vaille doit être contre la France et non contre les chevaux locaux dont elle se sert. Distraction.
Les peuples africains francophones par exemple n’ont aucun contrôle sur leurs «Chevaux» car, les «Cavaliers pyromanes» s’en servent pour continuer la domination. Se défaire de ces derniers revient à faucher d’abord les chevaux.
Quand les dominés se montreront rationnels et pragmatiques, ils feront leurs révolutions, traînant les traîtres aux piloris et guillotines.
Alors, les ports, la monnaie, les banques, les terres, les transports et ressources ne seront plus aux agresseurs, mais à eux. Tant que la direction d’un pays échappe aux patriotes, sa souveraineté reste tronquée et illusoire.