09 personnes ont été assassiné hier dimanche à Bamenda par des hommes armés. Ces derniers auraient ouvert le feu sur des populations civiles non armés, sans raisons.
"Les drames qui s'enchaînent dans notre pays devraient suffisamment inquiéter et nous imposer un temps d'arrêt.
Cette marée de sang de nos compatriotes qui tombent au quotidien sur nos routes ou sous les balles de bandits, comme ce fut encore le cas hier à Bamenda, inquiète très sérieusement.
La vie est sacrée ! Ces compatriotes qui partent précocement ne l'ont pas mérité. Il faut suffisamment s'en indigner de toutes nos forces pour marquer notre colère face à cette saignée.
On ne peut plus observer stoïquement nos compatriotes tomber et s'en émouvoir le temps d'une journée, avant de passer à autre chose, dans l'attente du prochain drame. Cette posture collective est suicidaire pour un pays.
Il faut principalement que nos autorités se montrent plus volontaristes. Qu'elles soient davantage déterminées à motiver leur gouvernance par une axiologie humaniste qui porte le Camerounais au Cœur de son action publique.
Il faut dés lors postuler pour une ingénierie qui panse et repense l'anthropocene du citoyen camerounais de manière à la recentrer en direction de nos ambitions et de nos perspectives collectives…
Le patrimoine Cameroun doit être vu par chacun et notamment l'hégémon et ses instruments institutionnels comme une source sacrée à protéger. Ils doivent savoir compter sur la mobilisation des ressources tous azimuts dont dispose notre pays (humaines, politiques, sociales ,économiques...etc.), loin de toute politique manichéenne.
L'écho des gouttes du sang de nos compatriotes qui ruisselle sur la terre patrie doit meurtrir nos âmes et nous inviter à la révolte à travers la Maxime :"PLUS JAMAIS ÇA !"
Une pensée profondément émue à l'endroit des familles des victimes innocentes de Bamenda".