Me Ndoki est tellement contradictoire. Les journalistes qui s'interrogent, s'ils sont sérieux et professionnels, doivent lui opposer ses différents déclarations, écrits et postures, toujours contradictoires, afin de permettre à l'opinion de constater qu'elle n'est pas cohérente. Pour démolir l'image d'un homme politique et d'un parti politique, la décence professionnelle n'autorise pas que des gens qui disent être des professionnels, des "journalistes" nationaux et étrangers, aident volontairement Me Ndoki à mentir sans vergogne dans différents supports médiatiques. Pas besoin d'être un défenseur de monsieur Maurice Kamto ou du MRC pour établir que les "journalistes" nationaux et internationaux aident, en violation totale de l'éthique professionnelle, cette brave dame à tenter maladroitement de détruire cet homme et sa formation politique.
Me Ndoki a écrit que ce sont les militants du MRC qui ont cassé les ambassades du Cameroun en Europe alors que dans ces affaires, où publiquement ce parti avait annoncé s'être constitué partie civile, et où des décisions de justice ont été rendues en France, Belgique et Allemagne, établissant que le MRC n'était en rien lié à ces actes qu'il avait d'ailleurs condamné quelques heures après leur survenue ( voir communiqué sur le site officiel du MRC du 27 janvier 2020 alors que les casses avaient eu lieu le 26 janvier 2020).
Elle a écrit que ce sont les militants du MRC qui ont brûlé les boutiques nuitamment à Sangmélima dans le sud pays alors que les vidéos de la furie des bandes villageoises en action sous le regard compréhensif des forces de maintien de l'ordre sont disponibles. Les mêmes vidéos établissent que les assaillants de Sangmélima étaient les mêmes affamés extrémistes et tribalistes que le pouvoir laisse régulièrement organiser impunément des expéditions punitives contre certaines communautés nationales bien ciblées.
Me Ndoki prétend que son ancien leader, Maurice Kamto, aurait imposé le boycott des élections législatives et municipales de février 2020 à leur parti pourtant des vidéos où elle même, de façon convaincante, explique aux Camerounais pourquoi il ne faut pas aller à ces élections sont disponibles et circulent.
Cette brave dame que l'on a découvert devant le Conseil constitutionnel démontrant, en tant qu'avocate, comment Paul Biya et Elecam avaient volé la victoire de Maurice Kamto vient aujourd'hui déclarer devant des gens - camerounais et étrangers - qui prétendent être des "journalistes" que ce dernier n'a jamais gagné la présidentielle du 07 octobre 2020. Le vocabulaire que Me Ndoki emploie désormais pour parler de Maurice Kamto et du MRC dont elle fut pourtant l'une des égéries médiatiques, (tribalistes, extrémistes, casseurs, insurrectionnistes etc.. ) rappelle sa compagnie politique contre nature avec le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji, c'est à dire avec l'aile la plus radicale et extrémiste du régime.
Curieusement, tous ces éléments qui démontrent à suffisance que Me Ndoki est en mission Commando pour casser Maurice Kamto et le MRC, tout comme de nombreux faits qui dans la conduite de cette opération politique qui trahissent le manque d'épaisseur morale et d'éthique de cette dernière n'interpellent pas les "journalistes" nationaux et étrangers.
Dans ces conditions, il n'est pas exagéré de s'interroger sur le professionnalisme de ces derniers et pourquoi pas sur leur capacité à résister à la corruption qui est l'argument majeur du régime Biya depuis 41 ans.
Du Cameroun à Paris, l'on ne résisterait pas alors à l'huile de sardine ?