Ces officiers qui jubilent après l’annonce du départ à la retraite d’Emile Bamkoui

Dans cette tribune, Romuald Ébène vole au secours de colonel Emile Bamkoui qui serait victime de cabale de la part de certains officiers de l’armée qui ne sont pas d’accord avec les méthodes du chef de la Sécurité militaire.

Une information devenue virale sur les réseaux sociaux fait état d'une certaine mise en retraite du Col Émile Joël Bamkoui. Au-delà d'une cabale médiatique orchestrée et animée depuis quelque temps par des francs-tireurs, cette agitation suscite auprès des commanditaires de vifs moments de réjouissance.

Qui sont-ils ces apprentis sorciers qui peuvent se réjouir de la mise en retraite du valeureux officier supérieur Émile Joël Bamkoui, celui là même qui aura tout donné à son pays, et même au prix de sa propre vie ? Oui, c'est une lapalissade !

Bien évidemment, ces ennemis de la République ne viennent pas loin. Ils sont tapis autour du Col Bamkoui. Ce sont des officiers, certains qui se nourrissent de l'économie de la guerre (Boko Haram et la guerre séparatiste au Noso) à travers des activités illicites et la corruption tant décriées dans son ouvrage intitulé :" la corruption en Afrique subsaharienne...." D'autres qui, par pure jalousie, font l'objet des colères compensatrices.

À cette première ligne d'ennemis, s'ajoutent des activistes se revendiquant d'une faction armée de l'opposition camerounaise ayant décidé de déstabiliser le régime en place au profit du frère de la communauté ( plaisir( dent) hélu). Ceux-ci se démarquent par des actes de financement des groupes séparatistes dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest, la défiance aux institutions, la mise à sac des ambassades, l'outrage au président de la République Paul Biya, la perturbation des séjours du couple présidentiel à l'étranger, marches illégales, menaces des autorités via les réseaux sociaux, etc. Toutes ces choses qui visent à rendre" ingouvernable le Cameroun" ne peuvent pas restées impunies.

Le colonel Bamkoui en sa qualité de Chef de Division de la Sécurité Militaire, spécialiste en renseignement et stratège en matière de défense, met tout en œuvre, telle qu'une araignée tisse sa toile pour traquer ces hors la loi jusqu’à leurs derniers retranchements et les livrer à la justice. C'est donc en cette mission hautement républicaine qu'il faut aller chercher les raisons de cette haine viscérale, les multiples menaces de mort et règlements de comptes, à lui adressés depuis son arrivée à la tête de la division Semil. Cette unité spécialisée dans la contre ingérence, qui des mains de maître, le Col Émile Joël Bamkoui a su hisser au même niveau que certaines directions dotées des mêmes missions. Ne dit-on pas, nos institutions ont besoin des hommes forts ?

À la question de savoir de quoi ces ennemis de la République se réjouissent-ils?

Il en ressort d'emblée que le moment tant attendu d'en découdre avec le colonel Bamkoui, qu'ils ont promis d'éliminer physiquement une fois en retraite, est arrivé. Entre autres, la mise en retraite du Col Émile Joël Bamkoui serait l'occasion plus que jamais d'exécuter aisément leur programme de déstabilisation du Cameroun et procéder à certains règlements de comptes..

Par-dessus tout, le brave officier supérieur Émile Joël Bamkoui, militaire réputé discret, discipliné, ne recule et reculera devant rien pour toujours atteindre les objectifs, à lui, assignés par le haut commandement. Aussi, reste-t-il droit dans ses bottes et ne compte pour quelque raison que ce soit débiner face aux " pleurs du mbolé" d'un groupuscule aux velléités pouvoiristes.

Au demeurant, le colonel Émile Joël Bamkoui peut s'estimer heureux, même s'il venait à prendre sa retraite, d'avoir servi son pays, le Cameroun, avec honneur et fidélité, n'en déplaise à ses pourfendeurs.

Du grade supérieur de Général, il y a lieu de rappeler aux uns et aux autres qu'il ne revient, ni de la volonté du colonel Émile Joël Bamkoui encore moins de la volonté de ces ennemis de la République ( apprentis sorciers), de la décision finale, mais du pouvoir discrétionnaire du Président de la République, chef suprême des armées S. E Paul Biya, seul judicateur.