Chers frères si c'est la lutte pour l'éviction du régime BIYA-RDPC qui nous a rapprochés alors soyez rassurés, ma pratique politique me commande de ne pas vous laisser dans la confusion.
Chers frères et sœurs dans la lutte, comme vous le savez, notre lutte à déjà été longue, elle a déjà durée 28 ans et nous ne faisons pas attention, elle pourra se poursuivre longtemps encore. Notre lutte est difficile, cela nous commande de nous rendre compte qu'après avoir échoué 13 fois successivement nous n'aurons pas raison devant l'histoire de ne pas nous ressaisir et faire une recherche objective des causes de nos échecs à répétition. Nous avons déjà eu tort de répéter la même recette : la dispersion de nos. Discours, la dispersion de nos ressources humaines et financières, la dispersion de nos efforts dans la prolifération des candidatures solitaires à l'élection présidentielle et la prolifération des listes de candidats aux élections législatives et municipales.
Chers amis dans la lutte, ce comportement imbécile à produit des résultats tangibles : LA RÉGRESSION DES APTITUDES DE CHACUN À VAINCRE SEUL LE RÉGIME BIYA-RDPC.
* L'UNDP a évolué de 68 députés à 5 députés
* Le SDF dont certains veulent m'empêcher de parler, a évolué d'un score de 39% à l'élection présidentielle de 1992 à 10,7% à L'élection présidentielle de 2011. cette évolution s'est faite de 43 députés en 1996 à 18 députés en 2013 avec 826 conseillers municipaux sur les 10 632 que compte le pays soit 7,76% des conseillers. Mais cette évolution est encore plus parlante quand on regarde les caractéristiques intrinsèques des partis politiques de l'opposition qui prétendent œuvrer pour évincer le régime BIYA-RDPC. Cette étude que j'ai faite et dont la publication des résultats heurte certains fanatiques des partis politiques de l'opposition, nous montre que l'effondrement des aptitudes à vaincre le régime BIYA-RDPC est tel que ces partis vont aux élections sans plus envisager de renverser le régime BIYA-RDPC.
En 2013 après 23 ans de lutte, L'UNDP n'a présenté que 67 candidats aux élections législatives alors que la majorité pour gouverner est de 91 députés.
Le SDF dont il est interdit de parler à cause du fanatisme et de l'obscurantisme de certains, n'a présenté que 65 candidats aux élections législatives de 2013 et ceci dans 5 régions sur les 10 que compte le Cameroun : donc en allant aux élections législatives de 2013, ce parti qu'il faut vénérer même au fin fond de l'abîme, ne voulait pas gouverner car pour gouverner il faut avoir 91 députés au moins ou alors être le leader d'une coalition qui possède plus de députés que le Rdpc.
Chers frères et soeurs, ce que je dis, même si cela heurte les esprits primaires aveuglés par l'ignorance de la réalité politique, demeure la vérité. Je n'ai jamais eu pour souci de vous blesser mais ces vérités qui vous blessent parceque les concernés vous les ont toujours cachées, s'imposent à nous, nous interdisent certaines démarches et nous obligent à développer des stratégies nouvelles.
Il ne s'agit pas de draguer les gens: il s'agit pour chacun de ceux qui prétendent vouloir évincer le régime BIYA-RDPC d'être sincère et de reconnaître que les candidatures individuelles et solitaires dont vouées à l'échec et que la formation d'une plateforme d'union de l'opposition est la voie impérative pour envisager de vaincre le régime BIYA-RDPC.. Vous ne vous êtes donc pas inscrits pour moi ni pour X ni pour Y mais vous vous êtes inscrits pour jouir d'un de vos droits civiques qu'est votre droit de vote. Ne vous énervez pas car votre nervosité n'accélère pas la transformation des mentalités. Je travaille pour que tous les partis qui croient au bien-fondé de la mutualisation des ressources humaines et financières se donnent la main, travaillent ensemble pour constituer des listes de candidatures consensuellement panachés(venant de plusieurs partis politiques de l'opposition) aux élections législatives et municipales, pour se donner un candidat de large consensus( choisi lors d'un conclave, parmi plusieurs prétendants) à l'élection présidentielle afin de donner à la grande famille de l'opposition les moyens d'évincer le régime BIYA-RDPC.
Les évènements qui se produisent devant, chaque jour, nous montrent la voie. Nous voyons bien que certains partis de l'opposition ne sont pas pour la formation d'une plateforme d'union de l'opposition. Malgré les 13 échecs successifs que l'opposition a déjà connu, nous voyons des partis politiques de l'opposition qui s'entêtent à continuer avec les candidatures Individuelles et solitaires dont on connaît le sort. Nous voyons ceux qui s'entêtent diaboliquement à occasionner la prolifération des candidatures solitaires à l'élection présidentielle et la prolifération des listes de candidats aux élections législatives et municipales, toutes choses dont on connaît les résultats. Je travaille pour que ces impénitents du mal soient bien identifier comme ceux des partis politiques qui travaillent pour que le régime BIYA-RDPC se maintienne et survive à notre combat. Les choses se précisent.
La participation aux élections sénatoriales des partis politiques qui n'ont même pas 1000 conseillers municipaux sur les 10632 que compte le Cameroun est un précieux indicateur de la collaboration, hier occulte mais aujourd'hui publique, que des partis comme L'UNDP, le SDF et de nombreux nouveaux venus, entretiennent avec le régime BIYA-RDPC. Ma position est donc claire et connue sauf pour ceux qui pensent que je suis en politique pour leur plaire. La plateforme d'union de l'opposition c'est cela mon camp. Ceux qui n'y seront pas seront combattus sans répit au même titre que le régime BIYA-RDPC. Je ne serai en rien solidaire d'un parti politique qui travaille pour que le régime BIYA-RDPC se maintienne au seul motif que j'ai été son militant. Nous devons nettoyer l'opposition camerounaise de tous ces farfelus qui ruinent ses efforts.
Ces élections qui commencent nous donnent la meilleure occasion de l'histoire de le faire. Un candidat qui est régulièrement allé aux élections législatives et municipales et qui a perdu toutes ces élections législatives et municipales, se fait investir par un parti politique qui est en pleine collaboration avec le régime BIYA-RDPC à l'effet d'obtenir des postes de sénateurs de la corruption et de la collaboration, un tel candidat à l'élection présidentielle vient faire croire aux camerounais que son objectif est de battre Biya et évincer le régime BIYA-RDPC. Mon camp est celui qui combat ce genre de forfaiture.. Mon parti sera celui dont la bannière sera retenue pour présenter la candidature de la plate-forme à l'élection présidentielle et les listes de candidats aux élections législatives et municipales.
Plus de 300 partis politiques cela ne semble pas suffire aux thuriféraires du CHACUN POUR SOI, DIEU POUR TOUS.
il faut le parti de Elimbi pour vous donner bonne conscience dans vos efforts pour éparpiller l'opposition.
Je ne vous donnerai pas ma haine.