'Chers Bamilékés, arrêtés de m'harceler'

Dr Carole Tchatchouang Yonzou est en colère. La psychologue et activiste politique pendant son temps libre vient de publier une tribune dans laquelle elle s'adresse aux membres de sa communauté, les Bamilékés. A ces derniers, elle demande l'arrêt de toutes les formes d'attaques dont elle est victime.

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"C’est vrai que je suis la seule fille Bamileké qui cumule à la fois la beauté, le summum de l’intelligentsia mondiale, le courage et la popularité, mais ce n’est pas une raison pour vouloir faire de moi votre propriété privée.

Je suis la fille de la république et mon combat c’est pour un Cameroun meilleur, et non pour l’hégémonie de l’Ouest sur les autres tribus.

Je refuse de m’associer avec le village pour divulguer les idées de suprématie Bamileké sur les autres tribus.

Je refuse de m’associer avec le village dans la tentative d’intimidation et de domination des autres tribus.

Je refuse de me solidariser avec le village pour donner l’impression que les Bamileké sont les plus victimes de marginalisation au Cameroun ????????, alors que vous-même terrorisez déjà le peuple en étant des 'rientons'. Que se passera-t-il si vous avez un jour le pouvoir effectif et réel au Cameroun? Envoyer les autres tribus en exil?

Heureusement que votre président n’est élu que dans vos têtes et gouverne sur Facebook.

De grâce, arrêtez maintenant de me harceler avec vos insultes des caniveaux. Je ne vais jamais m’associer avec une bande d’écervelés.

Je serais toujours pour la justice sociale dans notre pays, et le bien-être de tous les camerounais, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest sans distinction aucune".