Peu de Camerounais peuvent se souvenir aujourd'hui du magistrat Djeudjang Gabriel Louis. Celui-là même qui fut le dernier conseiller juridique du Président Amadou Ahidjo et le tout premier conseiller juridique du président Biya, le même poste que le très cynique Foumane Akame occupe aujourd'hui. Le Magistrat Djeudjang est reconnu comme étant l'un des meilleurs magistrats de sa génération. Ayant été tour à tour procureur général près de la cour suprême, inspecteur général des services des professions judiciaires au ministère de la justice, ce brillant sujet verra sa carrière être stoppée nette en 1994 quand un décret précise qu'il est ''appelé à d'autres fonctions''.
Depuis lors, plus rien pour ce brillant compatriote qui fut d'ailleurs le seul magistrat copte' de l'époque à faire partie du comité très restreint de rédaction du tout premier code pénal camerounais. Le même qui fut tout premier camerounais membre d'honneur de la francophonie sociale est depuis 1994 abandonné à lui-même.
En effet, après 1994 où il reçut ce fameux décret qui l'appelait à d'autres fonctions, le magistrat Djeudjang retournera simplement au quartier attendre et contre toute attente, en 2006, il recevra plutôt une notification de sa mise à la retraite signée en 2002 avec effet rétroactif depuis 1994.N'y comprenant rien et malgré tous les recours interjetés auprès de ses anciens collègues Foumane Akame et Clement Atangana, il ne reçoit que porte close, dédain et insultes.
C'est à la suite de ce drame personnel qu'il décidera de trainer le Cameroun devant la haute cour de justice et la cour des droits de l'homme où selon nos informations, on s'apprêterait à sommer le Cameroun d'indemniser ce dernier à hauteur de dizaines de milliards de francs CFA.
Rappelons que selon certains anciens collègues du magistrat Djeudjang encore en vie, ce dernier subit le courroux de Foumane Akame et de Clement Atangana qui ont toujours envié la grande intelligence de ce dernier. C'est eux qui ont manœuvré pour que depuis 1994, ce compatriote en ce moment très malade ne puisse plus avoir non seulement sa pension retraite ni même aucune forme d'indemnité. Agonisant au moment où nous écrivons ces lignes, le souhait de la famille est que le président Biya s'enquiert rapidement de ce dossier en établissant non pas seulement les responsabilités mais en remettant entièrement le Magistrat Djeudjang Dans ses droits.
Ainsi va le pays de Foumane Akame et de Clement Atangana qui prennent plaisir à vampiriser les vies des serviteurs du Cameroun!