Grade de l'armée camerounaise
Ce n’est pas vraiment une nouveauté d’entendre un soldat de l’armée camerounaise se plaindre de n’avoir jamais été élevé au grade supérieur malgré des années de bons et loyaux services. Ces dernières heures, une vidéo s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux.
Un caporal s’adresse au général à qui il raconte sa déception pendant toutes ces dernières années où il n’a jamais goûté au plaisir de se faire élever.
Pourtant, il a risqué à plusieurs reprises sa vie pour la sécurité du territoire et le bien-être des citoyens. Ce n’est pas une situation qui contente l’avocat international au barreau de Paris, Me Christian Bomo Ntimbane qui trouve qu’il y a lieu de protéger davantage les soldats.
Sauvons nos soldats !
Le cri de détresse ce militaire, ne sachant plus à quel saint se vouer, au point de s'exprimer en sa langue, voyant sa retraite proche, sans avoir été gradé après tant de dévouement pour notre pays, suscite de l'émoi au sein de l'opinion publique.
Et dire qu'il n'est pas le seul dans cette situation. De nombreux soldats de notre armée ont souvent décrié sous cape des blocages injustifiés dans leurs avancements et évolutions de carrière et n'osent pas se plaindre, sous peine de sanctions.
Il faut même espérer que ce ne sera pas le sort de ce militaire qui se plaint d'être toujours au premier grade de l'armée, c'est-à-dire caporal, après avoir combattu à Bakassi en 1998 dans la guerre contre le Nigéria, été deux fois sur le champ de bataille contre Boko Haram...
Les soldats sont de citoyens à part entière. Toutes injustices commises à leur égard doivent dès lors être dénoncées par les défenseurs des droits, promoteurs d'une société de droit et de justice au Cameroun.
C'est pourquoi, la Société civile des réconciliateurs appelle l'attention de monsieur le ministre de la Défense sur la situation professionnelle non seulement de ce soldat, mais aussi sur les cas de ses autres camarades d'arme subissant des blocages d'évolution de carrières.
