Après le grossier mensonge de Bruno Bidjang sur son parcours académique lors de l'émission "Rien à Cacher", le 14 octobre dernier en Côte d'Ivoire, et présentée par Yves de Mbella, les langues se délient. Bruno Bidjang, fils de François Bikoro, bien connu dans le landerneau médiatique camerounais, était effectivement étudiant en sciences politiques à l'université de Yaoundé 2 Soa, mais n'a jamais obtenu la Licence. Il n'a même jamais fait le niveau 3. Pis encore, nous apprenons qu'il a été exclu de cette université d'État, pour des faits de tricherie pendant les compositions, parce qu'adepte de l'école buissonnière.
Vous avez certainement écouté l'extrait de l'émission sus mentionnée, et dans laquelle Bruno Bidjang affirme sans sourciller, être titulaire d'une Licence en sciences politiques, et d'être en ce moment au niveau 3 Journalisme à l'Issam. Magique n'est-ce pas ! Et pourtant, il s'est inscrit au niveau 1 de cet institut d'enseignement supérieur appartenant à son patron, en début de cette année 2023.
Le fils de François Bikoro est en réalité un personnage qui n'aime pas l'école. Il y a longtemps, Bruno Bidjang avait procédé à une préinscription en sciences politiques à l'université de Yaoundé - Soa. Il passe certes du niveau 1 pour le niveau 2. Mais au niveau 2, il jette le manche après la cognée.
En 2014, grâce à ses réseaux, il obtient le concours d'entrée à l'Esstic, option journalisme, 1er cycle. Il est alors au niveau 1, et brille par son exubérance et ses très mauvaises notes. Aussi abondonne -t-il, comme hanté par les esprits de l'école buissonnière. Ayant passé plusieurs années sans fréquenter l'école, son cursus est flou, toujours inachevé, et toujours plus que sujet à caution. Bruno Bidjang n'a jamais achevé un cycle d'études dans l'enseignement supérieur. Il ne peut donc pas en être diplômé, contrairement à ses déclarations mensongères qui trouvent leur fondement dans son tempérament tonitruant et mégalomaniaque.
En 2021, il se réinscrit en licence 2 (niveau 2) en sciences politiques à l'université de Yaoundé 2. Il s'est présenté une fois pour composer lors des contrôles continus dont l'UE ''Histoire des Idées Politiques''. Il obtient tout de même 13/20, avant de s'évader comme à sa vieille habitude. Adepte du faux, il engage le secrétaire général de l'Association des étudiants, un certain Libii Yanou, pour composer à sa place, en escomptant quelque gloire. Libii Yanou accepte sa proposition, et commence à composer pour lui. Mais malheureusement il est attrapé et suspendu ainsi que Bruno Bidjang. Il ne peut plus retourner à l'université de Soa.
En octobre 2022, toujours grâce à ses réseaux - il s'agit d'un ministre dont je tais encore le nom -, il présente encore le concours de l'Esstic, filière journalisme, 1er cycle. Il intègre à nouveau cette école qui forme dans les domaines du journalisme, édition, communication des organisations, publicité. En janvier 2023, il abandonne encore sa formation à l'Esstic, suite à une polémique liée au parrainage des étudiants de sa promotion, par le sulfureux Jean Pierre Amougou Belinga, son patron de milliardaire fabriqué par Louis Paul Motaze. C'est ainsi qu'il va s'inscrire à l'Issam en journalisme niveau 1, il y a 9 mois aujourd'hui. Question : par quelle alchimie Bruno Bidjang s'est retrouvé en 3 année journalisme en 9 mois ? Ou bien à l'Issam de son patron Amougou Belinga, on peut parachuter les gens n'importe comment à n'importe quel niveau ?
Dans une société en crise de valeurs et où les jeunes ont besoin de repéres pour se projeter, on ne saurait laisser passer une telle imposture, d'un mythomane invétéré, se muer en donneur de leçons.