Le 03 juillet 2015, le Président de la République, son Excellence Paul Biya déclara : « L’élection présidentielle camerounaise de 2018 est certaine, mais encore lointaine. Nous avons le temps de réfléchir et, le moment venu, les camerounais comme tout le monde sauront si je suis candidat ou si je prends ma retraite ».
C’était lors de la visite de l’ex-président français François Hollande en territoire camerounais. Ainsi, en attendant que le chef de l’Etat officialise ses intentions très bientôt, je tiens à dire qu’il est le meilleur candidat pour le Cameroun en prélude aux consultations électorales de 2018.D’ailleurs, c’est tout l’establishment du Rassemblement Démocratique du peuple Camerounais (RDPC) qui l’appelle à se représenter.
Et nous allons réitérer notre position en prélude à la célébration des 35ans du renouveau le 06 Novembre prochain. Même l’opposition dont le parti du Ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, n’a pas dérogé à la règle. Ceci pour plusieurs raisons.
Paul Biya : un Président toujours à l’écoute de son peuple
Je commencerai tout d’abord par la gestion de la crise anglophone qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis le mois d’octobre 2016 .En effet ,à la suite du préavis de grève déposé par certains syndicats d’enseignants relevant du sous-système anglophone et de certains avocats d’expression anglaise au mois de novembre 2016 ,le Président de la République ,avait immédiatement prescrit au Premier Ministre ,Chef du Gouvernement ,l’ouverture des négociations avec des interlocuteurs ayant exprimé lesdites revendications.
D’ailleurs, toutes celles de ces revendications qui avaient été jugées fondées et opportunes,ont trouvé une oreille attentive ,auprès du chef de l’Etat ,qui a pris toutes les mesures appropriées à cet effet, ceci en dehors de la surenchère dolosive entretenue par bon nombre de négociateurs qui faisaient face au Gouvernement.
Malgré les actions entreprises par le Chef de l’Etat pour ramener la paix ,certains leaders ont lancé et entretenu des mots d’ordre de grève ,orchestrant des actions de violence ,d’intimidation et de destruction des biens publics et privés ,et allant même jusqu’à la profanation des symboles de la nation et aux attaques armées contre les édifices publics.
Dans ce contexte ,des interpellations ont été effectués sur des personnes prises en flagrant délit d’actes de vandalisme ou de commandite de troubles à l’ordre public .Nonobstant cela et dans le souci d’apaisement et de restauration d’un climat de sérénité propice au dialogue ,le Chef de l’Etat a ,usant des pouvoirs que lui confèrent les lois et règlement de la République en la matière ,ordonné l’arrêt des poursuites contre 55 de ces individus.
Ce, à la demande du peuple camerounais. Aujourd’hui, les anglophones demandent encore entre autres, la mise en œuvre de la décentralisation telle que prescrite dans la constitution du 18Janvier 1996, une meilleure représentation au sein du Gouvernement et dans l’administration.
J’ai la ferme conviction que très bientôt, le Président de la République, encore une fois ,prêtera une oreille attentive à ces nouvelles revendications .Le vœu du Président de la République a toujours été que ,son peuple du Nord au Sud ,de l’Est à l’Ouest ,musulmans et chrétiens ,anglophones et francophones ,se sent un et indivisible au Cameroun .C’est la raison pour laquelle tous les camerounais où qu’ils se trouvent ,disent non à la sécession et condamnent fermement l’idée de la partition du Cameroun.
Paul Biya : un « mendiant » de la paix
Alors qu’on approche de la présidentielle de 2018, les électeurs ont à cœur de voir le président Paul Biya continuer à réduire à sa plus simple expression l’hydre terroriste Boko Haram qui sème la peur et la stupeur dans la partie septentrionale de notre pays.
Cette secte a déjà fait plus de 1200morts depuis son déclenchement en 2013. Ceci parce que pour des intérêts inavoués, certaines forces tapies dans l’ombre, ont toujours voulu semer le chaos au Cameroun.
Elles sont passées entre autres par la force islamiste Boko Haram et aujourd’hui, la crise anglophone, pour essayer de déstabiliser notre pays. De même, elles utilisent des organisations non gouvernementales telles Amnesty International, International Crisis Group,Human Rights Watch ,Comitee to Protect Journalist , le Redhac,le réseau des droits de l’homme en Afrique Centrale ou encore Reporter sans Frontière pour essayer d’atteindre leurs visées déstabilisatrices.
Tout ça parce qu’elles veulent s’accaparer nos richesses naturelles. Mais, grâce à la clairvoyance du Président de la République, son excellence, Paul Biya, on les a toujours déjoués. D’ailleurs, nous avons vaincu la guerre contre Boko Haram. Ce que personne n’avait imaginé.
Ceci grâce à la bravoure de nos forces de défense et de sécurité avec au premier rang le Président Paul Biya, Chef des armées. On n’oublie pas aussi la riposte globale lancée par le Chef de l’Etat à l’intention de la communauté internationale .Preuve que la détermination du Chef d’Etat à défendre l’intégrité territoriale de la nation, notre vouloir vivre-ensemble, dans une solidarité à toute épreuve, reste et demeure sans faille.
Paul Biya : le président qui a apporté la démocratie et la prospérité à son pays
En matière de la démocratie et de la prospérité, s’il y a un nom que l’on pourrait difficilement gommer de l’histoire du continent africain, c’est bien celui de son excellence, Paul Biya, le Président de la République du Cameroun. Porté à la tête du Cameroun depuis le 06 Novembre 1982, il aura sans doute, en tant que Président de la République, marqué son passage d’une empreinte indélébile.
Les résultats produits au fil des ans ainsi que l’atteinte des objectifs escomptés, prouvent à suffisance que sa réélection au soir du 09 octobre 2011 par le peuple Camerounais n’a pas été un fait du hasard. C’est lui qui apporta le multipartisme au Cameroun dans les années 90-91 .Depuis lors, je pense qu’il a toujours fait preuve d’intégrité, nous a montré qu’il était à la fois un intellectuel qui réfléchit et un homme d’action qui ne recule pas devant la plus difficile des décisions. D’ailleurs, devons –nous savoir les libertés de presse et d’expression sont une réalité au Cameroun.
Evoquant la prospérité de notre pays, je suis toujours heureux de présenter le Chef de l’Etat, comme l’homme qui a sauvé notre économie. A ce jour et malgré les chutes de cours des matières premières, les charges inattendues générées d’une part, par les efforts déployés pour faire face aux attaques orchestrées par Boko Haram ,d’autre part , la gestion des réfugiés nigériens et centrafricains et des populations déplacées suite aux agressions suscitées et enfin ,aux troubles socio-politiques dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest , quand on regarde nos indicateurs macroéconomiques, de l’indice jusqu’au taux de croissance, le tableau de bord est le plus rassurant que celui dans la sous-région .De tous les membres de la Cemac ,le Cameroun est celui qui souffre le moins de la baisse de ses revenus pétroliers.
Selon la société nationale des hydrocarbures, le pays a enregistré une hausse de production de 19,2% sur les quatre premiers mois de 2016, avant de s’établir à 12,3millions de barils. Sous la houlette du Président de la République, notre solidarité économique vient aussi, selon le Fonds Monétaire International (Fmi),de la politique de grands travaux d’infrastructures ,dits structurants. Le port de Kribi, les autoroutes Yaoundé-Douala et Yaoundé –Nsimalen , les barrages Hydroélectriques ,les poses de câbles sous-marins et l’extension de la fibre optique sont les œuvres du président Biya .
Grace au Président de la République ,les atouts de notre pays nous permettent de garder la tête hors de l’eau et même d’aider nos voisins de la Cemac. Notre pays est résolument engagé dans plusieurs autres grands chantiers à l’instar, des propositions relatives au chantier prioritaire de la santé publique qui passe par le financement de la création d’une couverture universelle pour que l’ensemble de la population dispose d’un égal accès aux services préventifs, curatifs et palliatifs.
Paul Biya, notre choix.
Le Président de la République sait comme Albert Paine, que ce qu’on fait pour nous-même disparaît avec nous-même, tandis que ce qu’on fait pour les autres est immortel et demeure .Dans un pays mosaïque où les équilibres ethniques et régionaux sont complexes, il rassure à la fois dans les quatre points. Il séduit tous les grands groupes ethnolinguistiques.
De toute évidence ,sa côte de popularité a explosé ces derniers temps du fait de son engagement à organiser la CAN 2019 étendue de 16 à 24 équipes par une décision de la CAF prise le 20 juillet .En clair , après la déclaration de Ahmad Ahmad, le Président de la Confédération africaine de football, sur la non préparation présumée du Cameroun à organiser la CAN 2019, c'était au tour du Président camerounais Paul Biya de réagir le 10 Août dernier à l’occasion de la décoration de plusieurs athlètes camerounais ayant brillé dans différentes compétions sportives. « Le Cameroun sera prêt le jour J. J’en prends l’engagement », a-t-il éludé.
Eu égard à tout ce qui précède, je crois intimement que le Président Biya est le meilleur candidat pour 2018 .Il continuera à mener notre pays sur les chantiers de la paix et de la croissance.
Voilà pourquoi en tant qu’élu du peuple, élite de la région de la région du Littoral et Originaire de l’Ouest, je tiens à inviter tout le peuple Cameroun à se mobiliser comme un seul homme derrière le président Paul Biya pour l’émergence de notre pays à l’horizon 2035. Se mobiliser derrière lui, pour moi, c’est non seulement un sursaut de devoir, mais aussi c’est faire preuve à la fois de réalisme, de maturité, de reconnaissance, de bon choix pour une marche prudente et sage pour un Cameroun émergent et prospère.
Claude Kemayou
Sénateur RDPC du Littoral
Membre de la commission des Finances et du Budget