Selon nos sources, les révélations du journal Le Point sur les rétro commissions du clan Mebe Ngo'o dans les marchés d'équipements de l'armée camerounaise sont commandites par les service de police et de renseignements français afin de préparer l'opinion publique à une interpellation prochaine de l'actuel ministre des transports au cours de l'un de ses passages à Paris. Profitant ainsi pour mettre la pression sur Paul Biya.
La police française qui enquête sur la filière Mebe Ngo'o depuis plus de 4 ans considére ce dernier comme un dirigeant corrompu et fraudeur. Plusieurs personnes impliquées dans ce scandale de corruption ont déjà été arrêtés.
Le cas Mebe Ngo'o porte sur " corruption d'agents publics étrangers ". L'on se souvient qu'un haut fonctionnaire gabonais, Maixent Accrombessi, ancien directeur de cabinet de Ali Bongo, avait déjà été arrêté par la police judiciaire française en 2015 avant d'être relâché après l'indignation de Libreville dans ce type d'affaires de corruption. Mais l'un de ses proches avait été arrêté et déféré devant un juge français.
Pour l'instant nous savons que l'agenda de Mebe Ngo'o ne prévoit pas un voyage en France dans les prochains jours. Demain, il doit plutôt aller à Madagascar pour un sommet de l'avion civile.
De toutes les manières, la suite de cette affaire risque d'être riche en rebondissements. Car au delà des rétro commissions dans le marché de l'armement avec la société Maxforce, la police française à également des éléments impliquant Edgard Alain Mebe Ngo'o dans l'affaire Tomi, liée au PMUC ou des personnes ont déjà été mises aux arrêts.