Contentieux post-électoral: 'le peuple camerounais est révolté'

Yang Visite Anglophone 'Non aux dérives Ethnico-Claniiques. Non à l'ethno-Fascisme tribal!!'

Mon, 15 Oct 2018 Source: Souley ONOHIOLO

Dans mon quartier hier dimanche, au réveil matinal, pas d'énergie électrique depuis 08 heures. Je croyais payer seul l'arrogance, l'inquisition, l'insoutenable torture et supplice de la Sonel alias Aes-Sonel , grands parents d'Eneo. Que Noooonn ! ! Mes voisins betis, bamileke, bassa, Yambassa, duala, maka'a, bulu... Souffraient de la même punition. Preuve que plus de choses nous lient que les gènes de tribalisme frivole et barbare à visage humain. Dans mon quartier, nous n'avons pas d'eau potable de consommation depuis des semaines. la Snec et la Camwater, ont décidé de prendre des vacances en nous laissant les robinets à sec. Je vois, je lis: le regard absent, le visage éploré et buriné de chacun de mes voisins des tribus citées plus haut, la même mélancolie, le même désespoir. ..

L'identique triste destin collectif. Le pouvoir gouvernant appelé à veiller à notre ravitaillement en eau potable et en énergie électrique nous a largués, confinés, abandonnés dans le même désespoir collectif. Très souvent c'est le cas dans des villages, les quartiers, les agglomérations urbaines. Aucune tribu n'y échappe. Aucune tribu dans la constellation des tribus de mon quartier n'est logée dans meilleure enseigne. Pour aller à l'école, nos enfants, à la recherche de l'eau plongent les sceaux dans n'importe quel puits d'eau. Pas de temps à lire l'appartenance tribale du puits. Oh mon Dieu!!! Ne leur dite pas que c'est le puits d'un beti, un bulu, un bamileke, un bassa, un Bafia. Peine perdue. Il n'y a pas d'eau. Les enfants veulent l'eau. Quelque soit la tribu.

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D'où vient - il qu'à cause des querelles des résultats d'une élection présidentielle dont les résultats ne sont pas encore constitutionnellement proclamés, que les enfants meurent de soif, de maladie d'eau... Parce qu'il faut désormais fixer une tribu À un puits d'eau.

Depuis le 08 octobre 2018, l'après élection présidentielle est fissurée, perturbée, plombée dans des tribulations en haute mer. Le peuple camerounais est dressé, hérissé, révolté, survolté, meurtri, désaffecté, désagrègé , psychologiquement délabré et en volte face contre lui même. Des esprits rétrogrades ont réveillé les démons du tribalisme. Vive le clan. Vive l'ethnie. Auto proclamation. Contre auto proclamation de la victoire, ont envahi le Temple. Les camerounais se rejetent, se reversent leurs propres vomissements. Il n'y a pas de vocable très fort pour renier le voisin et sa tribu. Au nom d'un tribalisme aveuglé par la haine, la jalousie morbide et le manque de discernement. Carambolage et dérapages incontrôlés se disputent la scène. Où allons nous, Enfants du Cameroun ? Aaaiiiiieeee ! ! !

Dans un emballement d'affront, d'intolérance, de mauvaise foi; que d'oppression, d'opposition, d'opprobre, d'humiliation. Fait grave et curieux, pendant que nous sommes sûrs de nous avoir tout balancé. Ou presque. Au moment où le reniement de tous et de chacun a atteint son paroxysme, dépassé les frontières outrancières de l'indécence, l'indignation, l'incertitude et l'insupportable, nous apprenons que le Conseil Constitutionnel, SEULE institution à proclamer les résultats de l'élection présidentielle du 07 octobre dernier, se réunit à partir de demain mardi en 1ere audience pour ouvrir le procès post électoral. Hors bien avant que cette institution n'ait vidé le contentieux, nous nous sommes déjà engueulés PROPREMENT.

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Qu'allons nous nous faire, nous dire, lorsque le Conseil Constitutionnel, seul, légalement et légitimement habileté à proclamer des résultats, va rendre son verdict? Le Verdict des Urnes ; le Vrai. Le verdict vrai; celui attendu comme devant traduire fermement, fidèlement la volonté et la réalité ABSOLUE des Urnes. Aurons nous encore du souffle, de l'énergie, des vocables suffisant ou nouveaux pour nous en mettre plein dans la figure. Un des neuf candidats, sera proclamé élu. Et. Et. Et. Les tribu, ethnie et clan survivront. Malgré tout.

Quelque soit le prix des sacrifices; il demeurera, la prééminence de deux tribus. Les deux tribus qui en fait n'ont pas de tribu; mais des visages. Deux tribus qui n'ont rien à voir avec le tableau sombre du tribalisme cybilin, primaire et précaire. La tribu de ceux qui mangent dans la fortune publique. La tribu qui ne mangent pas, mais crèvent la dalle. Aaaiiiiieeee ! ! ! Ici , pas de bassa, Yambassa, duala, maka'a, bulu, bamileke, ewondo. Mais pourtant, nous aurions fait leur GUERRE. Le comble. Chacun devrait se revoir dans le costume de ce banal camerounais, fruit d'un parcours de vie,; navré d'avoir fait une guerre tribale et sordide, contre productive. Pourquoi tourner le dos au rassemblement. Pourquoi chercher à faire rayonner, retentir la flemme et la flamme empirique de l'exclusion.

Je suis, mbamois; du petit canton Lemande, à l'étroit, absorbé par les quatre cantons Yambassa dans l'arrondissement de Bokito. Ma tribu n'est pas connue. D'ailleurs quand le chauvinisme me prend de dire que je suis mbamois, tout de suite, l'on m'assimile à un Bafia, Yambassa ou Banen du Mbam et Inoubou. Malchance! !!. Voyez-vous, même dans mon propre Mbam natal dont je suis supposé m'en vanter, pour jouir des gloires, retombées et privilèges de tribalisme, S'IL EN EXISTE, personne ne connaît ma tribu. Pire encore ! ! Dans ma tribu. !Personne n'est RIEN. Personne n'a jamais RIEN été. Ooouuaaaiiiissss !

Seul Paul Biya, Règne et Gouverne

Haro sur tous ceux qui prennent des libertés et se prévalent de la fortune publique.. . Laissez l'ethnie, le clan, la tribu... Tranquilles. Ceux qui s'en prévalent, ne font pas ce qu'on condamne ; parce qu'ils sont : beti, ewondo, duala, maka'a, bulu, bamileke, bassa, Yambassa, Bafia. Au Cameroun, notre beau pays, il n'y aucune ethnie où se recrute, le plus grand nombre de violents, des trubalistes, des gestionnaires indélicats, des managers véreux, avides d'argent, dépensiers de la fortune publique, aux extrêmes limites de la morale.

Il n'y a pas non plus dans le berceau de nos ancêtres, transformé en un cercueil de 475.000km2, des individus natifs ou ressortissants d'une ethnie qui sont allés, plus que d'autres, à l'école de la protection, de la mobilisation de la fortune publique , de la bonne gouvernance Manageriale.

Toutes les dérives de gestion, l'avalanche des détournements et distractions des fonds publics, sont avant tout, un problème d'éducation personnelle, le délit d'initié, la démence ou le mal être mental par le biais de l'enrichissement individuel illicite et sans cause, la recherche effrénée et mercantile des biens... Toutes ces deviances sont des corollaires de la non crainte de la chose PUBLIQUE. Et ça, ce n'est pas la faute collective et commune à une ethnie, un clan, une tribu.

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A propos de la tribu personne ne peut la rendre, l'indexer, la manger dans toutes les sauces et deviances Manageriales. Elle n'est pas responsable de la NON application de l'article 66; cette disposition de la Loi fondamentale du Cameroun; jamais appliquée.

NON à ceux qui ont érigé en modèle de gouvernance, le culte des louanges, la courtisanerie, la gloire perpétuelle au seul et unique Prince - Totem. Arrêtons de vilipender, verser des salissures, jeter de l'opprobre et le discrédit sur des ethnies,les tribus et clans.

Laissons les brocanteurs politiques et les ferrailleurs de la mangeoire se battre.

Après le vote, la consultation sélectionnée et sélective; Non à des haines et des frustrations d'ordre tribal et ethnique. Certains, on le sait, sont en missions organisées contre les frères et soeurs de l'ethnie, de la tribu. Il y en a qui pourtant de la même tribu, une fois aux affaires publiques, rament à contre courant des intérêts de l'ethnie et de la tribu.

Comment rendre toute une ethnie responsable de la pagaille et la décadence causées par des tiers? Simplement parce que, on est de la même tribu.

On le sait, c'est un secret de polichinelle; l'auteur du choix de ses collaborateurs, grand artiste spécialiste de l'équilibrage, l'équilibrisme et le tribalisme cybilin, nomme et promeut des collabos à son unique et exclusif avantage; avec en arrière plan, une prédisposition, la prédilection; mieux, une envie de les assujettir, de les transformer en des proies silencieuses, conquises, apeurées... Et définitivement DOCILES.

Aucune ethnie. Aucune tribu ne se distingue par la palme d'or ou, le monopole surabondant des "voyous" de la République.

Auteur: Souley ONOHIOLO
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