Une véritable cabale médiatique enlace le Cameroun comme une arachnoïde. Mais à bien regarder, les objectifs de cette entreprise sont-ils ceux de vouloir atteindre ce pays qui de nature, a toujours inspiré une certaine amitié par la valeur de ses hommes, sa beauté géographique, et surtout son football qui a fait l’attrait de toute l’Afrique à un moment donné ?
Le Cameroun est en fait le rideau de fer qui permet aujourd’hui aux pays de l’hinterland de la sous-région Afrique Centrale, de dormir paisiblement ou tout au moins, de réduire un certain nombre de problèmes sécuritaires. Mais au lieu d’attendre des motions de soutien de la communauté internationale, ce sont des sirènes de déstabilisation qui fusent de partout pour soumettre ce pays à d’autres tensions alors qu’il est encore en train de se battre tous azimuts.
Le Cameroun sous la férule de Paul Biya a obtenu plus d’un satisfecit au niveau sécuritaire. Ses forces de défense ont défait Boko Haram, combattu les rebelles centrafricains, arrêté le flux des braconniers dans les réserves naturelles, et imposé une véritable sécurité dans le Golfe de Guinée, toutes choses qui n’ont pas freiné ce pays à participer aux expéditions en opérations extérieures. Tout au contraire, le Cameroun est l’un des principaux contributeurs des contingents des Nations Unies en Centrafrique.
Le président Paul Biya, commandant en chef des forces armées est à l’initiative de plusieurs concepts de sécurité collective dont les plus marquants sont le COPAX, le Centre Interrégional de Coordination, et la participation à la construction de la Force Multinationale Mixte de la Commission du bassin du lac Tchad.
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Par ailleurs, en bon apôtre de la paix, il a toujours su plaider pour un monde plus juste du haut de la tribune des Nations Unies. Le Cameroun paye également un prix fort, en agissant solidairement avec les pays frères exposés aux crises, et aussi en servant de terre d’accueil aux réfugiés. Le Cameroun héberge aujourd’hui plus de 400 000 réfugiés sur son territoire, alors que certains pays occidentaux riches sonnent l’alerte dès que le cap de quelques milliers de réfugiés est atteint.
Voilà le kaléidoscope de ce pays qui est aujourd’hui dépeint comme un pays qui percute les droits de l’homme, alors qu’il devrait bénéficier au contraire d’une aide conséquente. Plus de quatre années que la guerre contre Boko Haram dure, avec les conséquences financières que l’on connaît. Les mobiles de cet acharnement se trouvent donc ailleurs, surtout s’il existe au niveau de ces pourfendeurs, une coordination machiavélique, avec de curieuses compromissions allant jusqu’à salir des médias sérieux ; dès lors, il faut croire que l’enjeu en vaut la chandelle. Les expertises sont d’ailleurs offertes pour mieux trucider le Cameroun. Par exemple, dans la crise dite anglophone, malgré l’hystérie que développent les sécessionnistes en perte de vitesse sur le terrain, il est quasiment certain que la charte de leur communication ne se fait pas au petit bonheur la chance et tendrait d’ailleurs vers une charte institutionnelle.
Cette atmosphère malheureusement, est en passe de cultiver dans le sentiment camerounais, une sorte de xénophobie qui n’a jamais existé, car le Camerounais est plutôt hospitalier. En analysant ces velléités au fond, on comprend que c’est l’ouverture multilatérale du président Paul Biya qui gêne, ou du moins, qui n’est pas pour plaire au dictat de l’impérium d’un certain ordre mondial.
Mais attention, le président Paul Biya maîtrise parfaitement l’environnement géostratégique et en fin stratège qu’il est, il saura toujours préserver d’abord les intérêts du Cameroun, nonobstant les atermoiements qui s’édulcorent d’ailleurs, face à la pertinence de ses actions.