L'Ambassadeur de France au Mali a été expulsé de Bamako par la junte militaire au pouvoir. Cette décision de Bamako a suscité une avalange de réactions des acteurs politiques de France. Celle de Marine Le Pen n'a pas du tout plus au chercheur camerounais Abdelaziz Moundé Njimbam. Ce dernier répond à la femme politique française dans une publication sur les réseaux sociaux.
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"Des soldats maliens ont lutté, fait la guerre et des sacrifices pour la France: ils ont été massacrés à Thiaroye, le 1er Décembre 1944 pour avoir réclamé leurs droits. Après avoir été évacués de France pour une raison macabre: le blanchissement des troupes où l’on ne voulait pas voir de Noirs dans les rues joyeuses de Paris à la libération.
Jusqu’à ce jour, aucun de leurs ayants-droits n’a été indemnisé. Aucune fosse commune où ont été entassés des cadavres n’a été fouillée : ils n’ont pas la chance de vos morts…
Et je peux citer des milliers de cas, faisant partie de ceux qui mènent la bataille des archives pour la dignité de l’Afrique et un peu d’humanité entre les peuples.
Avant de faire respecter la France, dans une affaire d’expulsion d’ambassadeur, faites respecter ses engagements!
Un proverbe malien dit que: “celui qui vient te protéger avec ta dette, peut te trancher la gorge à tout moment”.
Le temps des Africains “Moi Missié, Messi la Fransse” est à son crépuscule!
Si vous ne respectez pas les Africains, je fais partie de ceux qui vous amèneront à le faire!
Dans votre rixe des haineux contre Zemmour, tournez 7 fois votre doigt avant de tweeter sans réfléchir sur l’Afrique ! "