Des violations en zones anglophones sont nombreuses
Ce 11 février 2019, jour de la fausse fête de la jeunesse où les autorités du régime de Paul Biya se plaisent à faire défiler devant eux des enfants et des mendiants pour montrer leur puissance, le régime Biya a choisi de répandre le sang des anglophones, notamment à Buéa, et à Kumba où ses bandes armées ont brûlé l'hôpital de district, y compris des malades.
Le 11 février est plutôt le jour anniversaire du référendum où le peuple anglophone du Southern Cameroons avait choisi de se joindre à la République du Cameroun francophone sous la forme d'une Fédération de deux États en 1961.
Paul Biya a donc choisi ce jour pour porter le bilan des massacres des anglophones encore plus haut.
Cet acte barbare, un de plus parmi des milliers d'autres commis par ses bandes et milices armées depuis 2016, montre l'affront que Paul Biya fait aux dernières décisions de Donald Trump contre son régime portant réduction de la coopération militaire américaine avec son gouvernement.
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Face à ce crime de plus qui montre que le régime Biya ne reculera devant aucune menace et aucune manifestation pacifique du peuple souverain du Cameroun, même pas la menace des États-Unis et de la communauté internationale, pour plutôt se maintenir au pouvoir par la force des armes et les génocides, LE CONSEIL CAMEROUNAIS DE TRANSITION SUSPEND TOUTES SES ACTIVITES CE JOUR , POUR TENIR UNE REUNION DE SON ETAT MAJOR A NEW YORK , AFIN DE DECIDER D’UNE NOUVELLE ORIENTATION DE LA LUTTE POUR LA LIBERATION DU PEUPLE CAMEROUNAIS .
Car le monde est entrain de regarder en spectateurs un régime qui massacre, brûle, torture, viole, tue même les étrangers, y compris des américains, tel le missionnaire Charles Wesco, au mépris total des appels au respect des droits de l'homme et à la solution du dialogue, au point de brûler aujourd'hui, en plus des villages et des églises, des hôpitaux avec des malades à l'intérieur.
C'est parce que le régime Biya est déterminé à poursuivre son génocide des anglophones tout en menaçant de commettre aussi celui des bamiléké, qu'il n'hésite pas de minimiser l'holocauste des juifs.
Le peuple souverain du Cameroun ne se laissera pas terroriser par le régime Biya pour toujours. Il peut compter, dans sa résistance indispensable, sur le CCT qui ne lésinera sur aucun moyen pour le soutenir en combattant à ses cotés jusqu'à sa libération totale.