L'humiliation de la délégation du gouvernement du Cameroun à Genève.
J'étais encore une fois au Bureau du Haut Commissaire aux droits de l'homme à Genève. Cette fois devant le Comité d'experts sur la Convention contre la torture (CAT). Une fois de plus, les crises anglophones ont fait écho devant cette auguste assemblée de parties prenantes clés qui jouent un rôle important dans la libération des Camerounais du Sud.
J'étais un peu perplexe devant les mensonges flagrants rapportés par le régime pourri de LR ayant vécu cette crise anglophone depuis sa création jusqu'au 3 octobre, date à laquelle j'ai quitté le Cameroun. Très frappant dans la longue liste de mensonges qui ont provoqué le rire et le murmure dans toute la salle était le fait que. L.R a déclaré que les chambres de torture utilisées dans le Nord par le BIR pour torturer des civils, telles qu'étudiées et documentées par Amnesty International, étaient en fait une boulangerie.
Ils sont allés plus loin pour dire que les anglophones étaient armés de bombes et d'armes durant les manifestations pacifiques du 22 septembre et du 1er octobre, de sorte que les forces du désordre devaient utiliser une force proportionnée en tirant. J'ai été particulièrement sidéré de voir comment ils ont tenté de justifier l'essai des civils (Agbor Balla, Dr Fontem, Mancho BBC et autres) devant le tribunal militaire en prétendant que le tribunal est tenu par des civils et toutes les règles applicables au tribunal militaire sont les mêmes Cours civiles.
Ce qui a particulièrement troublé l'ensemble du panel, c'est le fait que lorsqu'on demande de donner le nombre exact de Camerounais du Sud arrêtés en ce qui concerne les crises anglophones, le nombre libéré comme indiqué par eux et le nombre encore détenu, la délégation du impossible de donner des chiffres exacts bla bla bla .... Quel dommage !!!! Triste quand on demande le nombre de Camerounais du sud tués par les forces du désordre, ils ne pouvaient pas rendre compte mais ont été prompts à dire que le nombre rapporté par Amnesty International et d'autres ONG étaient des mensonges et a déclaré qu'amnesty international finançait des 'terroristes' pour de l'argent. Tout le monde était choqué. Les rapporteurs du CAT ont fait un excellent travail et ils ont dit à la délégation qu'ils étaient étonnés d'apprendre de leurs rapports que toute la crise anglophone avait commencé comme un appel aux réformes par des avocats suggérant un retour à une fédération à deux états. faire attention à. Ils les ont bombardés avec des questions droites à la fin de leur rapport cuit. J'ai été submergé par la façon dont les rapporteurs ont été informés de notre lutte.
Malheureusement, ils ont continué à imiter le même rapport dont émanaient les questions. Comme d'habitude, ils n'ont même pas abordé l'une des questions. Ils ont été sommairement fermés et ont eu 48 heures pour déposer une réponse écrite aux nombreuses questions soulevées. Nous avons eu une brève conversation avec les rapporteurs après la session. Ils sont profondément préoccupés et je peux vous assurer que le cas du Cameroun méridional est discuté dans de très hauts quartiers diplomatiques. Notre État est ici. Demeurons fermes. La lutte continue.