Culture autocratique de Biya : Ayaba Cho, Eto’o et le très révérend Fonki de l'EPC Anglophone

IMG LUNETTES BIYA Paul Biya

Chers frères et sœurs, Nous remercions Dieu Tout-Puissant pour le don de la vie et de ce beau pays, le Cameroun. Ces dons sont mieux exploités dans le cadre d’une action collective et d’une prise de décision démocratique, sans coercition et conformément à des règles préétablies. L’autocratie est une maladie dangereuse qui va à l’encontre d’une vie abondante et libre. L’autocratie est cette maladie par laquelle certains individus se déclarent être un don spécial de Dieu pour l’humanité, ou pire, les égaux de Dieu sur terre. Cette maladie s'est propagée de manière virulente au Cameroun, à partir de l'administration française d'une partie du Cameroun et amplifiée au cours des quatre dernières décennies par M. Paul Biya. Il a popularisé ce mode de leadership auprès des Camerounais. Le chemin vers une nouvelle Fédération camerounaise, gouvernée comme une démocratie constitutionnelle efficace, commence par un diagnostic approprié de cette maladie et la rééducation de nos compatriotes à la culture de la liberté et du leadership égalitaire.

Aujourd’hui, nous voulons commenter la manifestation d’autocratie dans la direction de trois frères camerounais. L'un d'eux est le Dr Lucas Cho Ayaba, du Conseil de gouvernement d'Ambazonian, qui a récemment été arrêté en Norvège en lien avec la lutte séparatiste armée. L’autre est M. Samuel Eto’o, dont la direction de la FECAFOOT suscite des inquiétudes. Le troisième est le modérateur de l’Église presbytérienne anglophone du Cameroun, le très révérend Samuel Fonki. Le leadership de ces trois frères camerounais suscite à la fois une profonde condamnation et une profonde admiration, avec pour conséquence que ceux qui sympathisent avec leur cause ou leur organisation sont soumis à des divisions paralysantes.

Examinons chacun de ces cas plus en détail et formulons quelques recommandations sur la manière d’abandonner cette autoroute autocratique pavée par l’endoctrinement de M. Biya. M. Biya peut rejeter cette accusation d'endoctrinement. Il se demandera peut-être : « De quoi suis-je accusé ? J'ai simplement gouverné en Camerounais. Les Camerounais ont l’autocratie, la corruption et le népotisme dans leur ADN. Il se trouve que je suis camerounais comme vous tous. Vous feriez exactement comme moi, voire pire, si vous étiez nommé président. Il y a du vrai dans cette défense, mais nous rejetons cette excuse. Il est vrai qu’il existe un mécanisme de rétroaction : Biya a façonné la vision du leadership de la société camerounaise et les Camerounais, par leur admiration et leur approbation de ce mode de leadership, ont renforcé son attachement à l’autocratie.

Il existe deux manières de procéder au diagnostic et à la critique de l’autocratie au Cameroun. On peut partir de l’hypothèse que ceux qui sont attirés par l’autocratie sont de mauvaises personnes. On peut aussi commencer avec le bénéfice du doute : ces personnes démarrent réellement dans le but de faire du bien à leur organisation ou au pays. Ils se trompent en adoptant un mauvais modèle de leadership et en nourrissant l’intérêt particulier d’être immortalisés en tant qu’individus uniques envoyés par Dieu pour nous sauver, nous les Camerounais, créatures totalement impuissantes et fondamentalement stupides. Nous préférons ce point de départ. Ces gens commencent avec de bonnes intentions et deviennent la proie du dicton selon lequel la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions. En reconnaissant l’élément de bonne intention dans leur motivation, nous pourrions réussir à leur faire passer le message que l’autocratie est mauvaise et qu’il n’est jamais trop tard pour l’abandonner.

1. L'autocrate, le Dr Lucas Ayaba Cho, a été arrêté en Norvège et accusé de crimes contre l'humanité.

1.1. La Norvège souscrit au principe de compétence universelle. Cela signifie que la Norvège peut poursuivre une personne pour des crimes graves, tels que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, quel que soit le lieu où ce crime a été commis et quelle que soit la citoyenneté de cette personne. Si la personne se trouve sur le territoire norvégien ou sur le territoire de tout autre pays adhérant à ce principe, elle peut alors être arrêtée. Par exemple, récemment, il est généralement allégué qu’Israël a fait exploser des appareils de communication portatifs spécialement conçus au Liban. L'acte a été qualifié de terrorisme. Il semblerait qu'une personne travaillant pour une entreprise norvégienne soit poursuivie en raison de ce crime d'assassinat terroriste aveugle. Nous clarifions cette idée de compétence universelle pour contrer les discours des juristes ambazoniens autodidactes qui pensent que seule la Cour pénale internationale est compétente en la matière.

1.2. Reconnaissons une évidence : de nombreuses personnes au sein des forces de défense de l’État et de l’administration Biya sont coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en lien avec la guerre dans l’ancien Southern Cameroons. De nombreux combattants séparatistes se rendent également coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Le Dr Ayaba Cho n'est pas le seul et il est trop tôt pour que d'autres criminels de guerre cachés dans ce gouvernement se réjouissent de la chute d'Ayaba Cho.

1.3. Le Dr Ayaba Cho est un autocrate. Il est cruel, égoïste et naïf. Comme la plupart des habitants de l’ancien Southern Cameroons, il a condamné à juste titre la marginalisation, l’assimilation et la domination des habitants de l’ancien Southern Cameroons, leur imposant l’état unitaire terrible et inefficace, contrairement au contrat fédéraliste de réunification. Telles sont les bonnes intentions d’Ayaba Cho. Mais il a commis une terrible erreur, non seulement en adoptant la séparation comme solution, mais aussi en trompant le peuple en lui faisant croire qu’il pouvait obtenir son État indépendant par le biais d’un conflit armé. Les massacres de gendarmes à Manyu ont commencé peu de temps après qu'Ayaba Cho ait rendu visite aux soi-disant « Nchang Shoes Boys » dans cette région. Le gouvernement a alors lancé une approche peu judicieuse de punition collective, brûlant certains citoyens dans leurs maisons.

1.4. Ayaba Cho a été attirée à Londres pour céder nos ressources pétrolières afin de lever des fonds pour la guerre. Il a cherché à le faire sans être élu par le peuple et il n'avait de comptes à rendre à personne. Il se considérait comme un libérateur envoyé par Dieu. Il a remplacé son meilleur ami, le Dr Ebenezar Akwanga, bien connu au début du conflit. En fait, Akwanga a présenté à Ayaba Cho de nombreux partisans de la cause séparatiste. Mais le libérateur auto-imposé est vite devenu intolérant envers les autres voix dans la lutte. Il avait une attitude particulièrement intolérante envers les fédéralistes. Ses combattants sur le terrain auraient même tué des combattants fidèles à d’autres camps séparatistes.

1.5. La loi norvégienne rendra désormais Ayaba Cho responsable de ses crimes. Ce qui semblait être l'impunité alimentant la naïveté et la tromperie d'Ayaba Cho s'avère désormais être une pile de preuves contre lui. Si nous examinons le style de leadership d’Ayaba Cho, nous verrons des signes du régime dictatorial de Paul Biya. Nous verrons un homme qui s’est autoproclamé leader du peuple et fait tout son possible pour perturber les camps concurrents dans la lutte séparatiste. La première ligne de défense adoptée par l’avocat d’Ayaba Cho est qu’il soit arrêté pour des propos qu’il a tenus en ligne. Le procureur norvégien a probablement rassemblé de nombreuses preuves pour étayer son dossier.

1.6. Les autocrates qui se sont imposés comme dirigeants séparatistes se trompent. La séparation n’est pas possible, même si elle est tentée par la guerre. Sans formation professionnelle, les combattants séparatistes et leurs dirigeants ne peuvent éviter de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. En plus de détruire l’éducation et les moyens de subsistance de nombreuses personnes de l’ancien Southern Cameroons, ces dirigeants séparatistes autocratiques s’incriminent eux-mêmes. Avec le temps, ils connaîtront la chute qui est le destin de l’autocratie. L’histoire n’est pas tendre envers les autocrates. Luttons pour le fédéralisme par des moyens politiques. Nous devons abandonner les mesures de confinement et les menaces contre les personnes qui s’inscrivent sur les listes électorales, se présentent aux élections ou votent lors des élections. C’est un remède pour ces autocrates séparatistes.

2. L’autocrate, M. Samuel Eto’o, est fortement influencé par M. Biya, mais il est peu probable que ses bonnes intentions et l’admiration de ses partisans mènent au succès.

2.1. M. Samuel Eto'o est similaire au Dr Ayaba Cho. Il pensait que le football camerounais pourrait faire beaucoup mieux. Il pensait qu'ils manquaient de leadership. Il pense que le meilleur modèle de leadership est celui de M. Biya, gouvernant par des décrets publiés sur les réseaux sociaux. Il fait face aux critiques en encourageant un culte de la personnalité et en opérant une campagne de motions de soutien commandée, tout comme M. Paul Biya.

2.2. Malheureusement, l’épanouissement des églises charismatiques en Afrique a amené ses détracteurs à le comparer au pasteur d’une église charismatique, idolâtré par les membres de son église. Bien que ces églises non confessionnelles soient protestantes dans la mesure où elles sont scripturaires, elles prônent le culte de la personnalité. Le prédicateur se place au-dessus des autres croyants, remettant en question le principe chrétien du sacerdoce de tous les croyants. Cette perversion de l’Église protestante non confessionnelle a conduit certaines personnes à appeler Eto’o « Sango Pastor ». Ce sarcasme est une double critique de l’homme Eto’o et des dirigeants de ces églises.

2.3. M. Eto’o a pris des décisions qui coûtent très cher à l’Etat et à la FECAFOOT. On entend souvent parler de factures d’hôtel impayées laissées par la FECAFOOT et M. Eto’o. Il a licencié un entraîneur d'une manière qui a contraint le Cameroun à payer le solde de son salaire. Il a tenté de modifier la durée du mandat pour lequel il a été élu. Il aime dramatiser les conflits entre la FECAFOOT et le ministre des sports et entre la FECAFOOT et l'entraîneur. Ce qui semble le motiver davantage, c'est le désir d'imposer sa volonté. Certes, le gouvernement ne respecte pas les règles de la FECAFOOT, mais les dirigeants qui cherchent à améliorer le football camerounais doivent collaborer de manière créative avec le gouvernement pour maximiser les ressources de la FECAFOOT.

2.4. M. Eto’o peut abandonner la voie de l’autocratie et se concentrer sur un leadership collaboratif. Il peut améliorer les relations avec l'entraîneur, le ministre compétent et d'autres associations concernées. Il peut prendre au sérieux le fait qu’il y a une différence entre être une légende du football et être un bon manager serviteur. Un manager serviteur ne projette pas une fausse humilité tout en se vantant de dépenser son propre argent et de cultiver un culte de la personnalité. Les performances de l’équipe nationale s’amélioreront si le style de leadership d’Eto’o est modifié vers un style de leadership fondé sur des règles et collaboratif.

3. Le modérateur autocratique de l’Église presbytérienne du Cameroun, le très révérend Samuel Fonki, offre l’occasion de mettre fin à l’influence culturelle de l’autocratie de M. Biya sur l’Église et de réformer la constitution pour en faire une véritable constitution presbytérienne.

3.1. Les critiques mesurées du modérateur, comme l'ancien modérateur, le très révérend Festus Asana, soulignent les problèmes de copinage et d'écart par rapport à la constitution et au régime presbytérien. Les chrétiens ordinaires ont souligné comment les critiques et les pasteurs et employés d’église moins bien connectés ont été punis ou négligés en matière de promotion, tandis que ceux qui ont de bonnes relations ou sont fidèles au modérateur actuel ont été récompensés par une promotion, manquant parfois de respect aux directives existantes. Il y a un mécontentement dans l’Église provoqué par ce copinage et ce népotisme.

3.2. L’Église presbytérienne anglophone du Cameroun est un peu inhabituelle par rapport aux autres églises presbytériennes du monde. Le presbytérianisme est l'Église protestante établie en Écosse sur la base de la réforme genevoise de Jean Calvin. Il s'est répandu principalement grâce à la migration écossaise et aux activités missionnaires. Au Cameroun francophone, l'église existante a été massivement implantée dans les régions de Bassa, Douala et Bulu par des missionnaires américains et canadiens d'origine écossaise et néerlandaise. Mais l’Église presbytérienne anglophone fait remonter son histoire à la mission de Bâle en Suisse. La Mission de Bâle n’était pas fondamentalement calviniste ou ce qu’on appelle le protestantisme réformé. Il comprenait des protestants évangéliques ou luthériens. La théologie et le régime politique de l'Église ne sont pas strictement calvinistes presbytériens. C'est bon et mauvais. C’est une bonne chose dans la mesure où cela donne une base beaucoup plus large pour comprendre la grande famille protestante. Il est mauvais dans la mesure où il n’est pas suffisamment presbytérien dans son régime ecclésial et dans sa rigueur théologique et philosophique comme on le trouve dans le protestantisme réformé.

3.3. Un domaine où cette déviation du presbytérianisme mondial se retrouve dans le gouvernement apparemment trop centralisé de l’Église et dans l’élévation du modérateur au rang d’évêque. Le presbytérianisme, comme d’autres formes calvinistes, n’embrasse pas la fonction d’évêque. Le sacerdoce de tous les croyants est fort ; un gouvernement ecclésial égalitaire est encouragé ; des comités sont créés pour une prise de décision plus éclairée ; pour éviter que les élus chargés de coordonner les activités ne prennent des airs d’évêques de Rome, on les appelle modérateurs. Dans certains pays, comme les États-Unis, le PCUSA élit deux co-modérateurs pour un mandat maximum de deux ans. En Écosse, l'Église élit chaque année un nouveau modérateur et même les chrétiens presbytériens ordinaires possédant les qualités requises peuvent être élus. Il n’est pas nécessaire qu’ils soient ministres ordonnés pour modérer l’assemblée générale et les comités. L'Église presbytérienne du Canada a une politique similaire, selon laquelle des laïcs de bonne moralité et de qualification peuvent servir de modérateur. Les Églises presbytériennes de Corée du Sud et de Taiwan préfèrent élire des secrétaires généraux. Les comités permanents complètent le leadership nécessaire à la coordination des actions collectives.

3.4. Le protestantisme africain est en proie à des tendances autocratiques, au tribalisme et au copinage. L’Afrique n’a pas le même soin que les Églises presbytériennes du monde entier pour garantir que les cultes de la personnalité et l’autocratie ne s’emparent pas de l’Église. La lutte contre le culte de la personnalité peut même être vue dans la vie et la mort du prophète français Jean Calvin. Lorsqu'il se convertit au protestantisme, il avait une excellente éducation classique et désirait simplement trouver un endroit tranquille et vivre sa vie comme un chrétien ordinaire. Guillaume Farel, un autre réformateur protestant français plus militant, a reconnu sa valeur et a tenté de le convaincre d'aider à diriger la réforme en tant qu'enseignant. Il refusa jusqu'à ce que Guillaume Farel le menace : « Que Dieu maudisse vos études, si, en son temps de besoin, vous refusez d'apporter votre aide à son Église ». Jean Calvin a cédé. Le reste appartient à l’histoire. Jamais il n’y eut dans le monde protestant un théologien systématique aussi brillant. Mais à sa mort, il craignit que les gens fassent de sa tombe un lieu de pèlerinage. Que le site physique de sa dépouille mortelle, et non l'exposé de l'Évangile, sera adoré par les gens ordinaires qui semblent attirés par le culte de la personnalité. Jean Calvin a été enterré dans une tombe anonyme. Le grand pasteur est devenu anonyme. John Knox, fondateur du presbytérianisme en Écosse, admirait beaucoup Calvin. L'Église qu'il a fondée a transmis l'idée du sacerdoce de tous les croyants. Le chef de l’Église n’est pas un évêque, un président ou un monarque ; le chef d’Églises largement indépendantes est un modérateur du débat menant à une prise de décision démocratique et constitutionnelle, sans coercition.

3.5. Même dans le contexte africain, l’Église presbytérienne du Ghana limite la présidence à un mandat unique de cinq ans. Il semble même que le greffier synodal en exercice soit exclu de la candidature au poste de modérateur. Cette longue discussion sur la direction des Églises presbytériennes vise à montrer que la situation de l’Église presbytérienne anglophone au Cameroun est absurde. Les modérateurs sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable. Les modérateurs en place dans une église hautement centralisée et étroitement contrôlée ont plus de chances d’être réélus. Cela signifie qu’une personne peut prendre l’église en otage pendant 10 ans et la diriger dans la direction de son choix. De plus, contrairement au Ghana, le greffier du synode est autorisé à se présenter aux élections pour devenir modérateur. Si ce greffier du synode a été choisi selon des plans élaborés par le modérateur, alors nous avons un cas où une seule personne peut projeter son ombre sur l’Église pendant deux décennies. Ce n’est pas l’esprit du presbytérianisme, dont le système politique était jugé si égalitaire et opposé à la tyrannie que les fondateurs de l’Amérique l’ont utilisé pour modéliser leur gouvernement avec des freins et contrepoids. Dans le presbytérianisme, aucun individu ne prend une décision conséquente par l’intermédiaire d’une instruction supérieure.

3.6. Quelle est la voie à suivre ? Nous applaudissons tous les presbytériens critiquant les plans de l’autocrate inspiré par Biya, Rt. Révérend Fonki. Nous avons assisté à une célébration d'adieu assez étrange bien avant son départ. Selon certaines rumeurs, ses voyages à l'étranger seraient en partie liés aux tentatives du gouvernement de tendre la main aux séparatistes. Nous condamnons ces actions en coulisses qui s'apparentent à des campagnes électorales du RDPC.

Ce régime n'a pas réussi à résoudre le conflit. Laissez-les faire face à l’électorat et laissez l’électorat les licencier. Plutôt que d’attaquer des critiques mesurées comme l’ancien modérateur, les intrigants devraient réfléchir à leurs voies et céder à la volonté du peuple. Une fois qu'un nouveau modérateur est élu, la constitution de l'Église devrait être modifiée pour s'aligner sur les pratiques presbytériennes ailleurs. Au moins, l'Église ghanéenne est un bon guide. Personne ne devrait être modérateur pendant plus de cinq ans.

Chers frères et sœurs, nous devons nous demander si nous sommes des Camerounais autocrates ou égalitaires qui prennent efficacement des décisions en utilisant la démocratie constitutionnelle. C’est la meilleure voie vers la liberté, la prospérité et la défense efficace de notre souveraineté populaire. L’autocratie de M. Biya a pollué l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons. Il faut diagnostiquer ces réflexes et les combattre.

Que Dieu vous bénisse et que Dieu bénisse ce beau pays, le Cameroun, en nous nettoyant de nos tendances autocratiques inspirées par Biya.

Auteur: English Cameroon for a United Cameroon