Cyber sécurité - Le Cameroun veille

Fri, 4 Mar 2016 Source: Jean Baptiste Ketchateng

Dans un Cameroun où la grand-mère d'un village reculé de l'Extrême-Nord peut parler à sa famille dispersée à travers le pays, de Douala à Nkambe, point n'est besoin de montrer que les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont changé de manière spectaculaire la vie.

Y compris, naturellement, la vie des affaires. C'est dire combien l'économie numérique dont on parle aujourd'hui n'est pas un slogan. Car en plus d'être en elle-même une activité dynamique - il n'y a qu'à voir la place qu'occupent les sociétés du secteur dans le palmarès des entreprises créatrices de richesses au plan national - l'économie numérique peut toucher à tout. Qu'il s'agisse du transfert de fonds, de l'éducation ou de la médecine à distance, du trading agricole ou des mass média.

En la matière, malgré les apparences, beaucoup peut encore être fait, même en attendant le développement des infrastructures nécessaires. Sur ce chemin cependant, il convient de bien se prémunir : aussi rapidement qu'elle réduit les distances, offre des possibilités nouvelles, simplifie les échanges, bref accélère la croissance, l'économie numérique multiplie aussi les risques.

Heureusement, comme l'aura noté le dernier rapport de l'Union internationale des télécommunications, le Cameroun est le 15e e-espace le mieux sécurisé au monde.

Autant de bons points et de potentialités dont notre pays ne peut que tirer profit comme l'explique ici à CT le directeur général de l'Agence nationale des technologies de l'information et de la communication (ANTIC), Ebot Ebot Enow.

Auteur: Jean Baptiste Ketchateng