Selon Jacques Fame Ndongo, Maurice Kamto n'a aucune légitimité pour parler au nom du peuple
Déconstruction des quatre "Barbarismes" imaginaires que le RDPC, par la voix de son SENACOM, qualifie la sortie de M. Kamto sur le drame de Nguetchewe (Mayo Tsanaga).
1-Barbarisme juridique
Selon Jacques Fame Ndongo, Maurice Kamto n'a aucune légitimité pour parler au nom du peuple. Archifaux ! Lorsqu'elle est confisquée dans les urnes, la légitimité populaire peut se vérifier autrement: Le Boycott des élections couplées par le MRC reste aujourd'hui la plus grande preuve de la légitimité populaire de ce parti et de son Président, contrairement à Paul Biya qui, au demeurant avait été nommé par le Conseil Constitutionnel à l'issue de l'élection présidentielle d'octobre 2018.Conséquence immédiate : Les Grandes opportunités se sont transformées en Grandes nuisances…
2- Barbarisme philosophique
La transgression du principe aristotélicien du tiers-exclu que Jacques Fame Ndongo prête malicieusement à Maurice Kamto, est un effet miroir qui explique bien cette pensée philosophique de Charles de Secondat, baron de Montesquieu: " Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice ". Sinon comment est-il possible qu'un régime dit légal et légitime ait besoin de tripatouiller la plus grande norme de toutes les normes de droit qu'est la constitution pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte ? Dans ces conditions, peut-on encore prétendre à une légitimité ? M. Biya n'a plus de légitimité depuis le hold-up constitutionnel de 2008.Le peuple qui détient le droit de vie et de mort politique, avait été massacré.
3- Barbarisme sémantique
À force d'insister sur le sens des mots pour détourner l'attention du peuple qui a des préoccupations sur la gestion de la chose publique, Le sémiologue tente de réduire l'ingénierie institutionnelle (Direction, contrôle, evaluation) à de simples mots. Et pourtant :
- Le régime auquel il appartient, est incapable de sécuriser ne serait-ce que les caisses de l'État et la fortune publique depuis 38 ans. Quel qualificatif si ce n'est de l'incompétence ?
- Un régime qui pratique une politique extravertie (faire bonne impression à l'extérieur pourtant ça pue à l'intérieur) ne peut se gargariser d'avoir substantiellement modernisé les paradigmes diplomatiques, politiques, administratifs, économiques, sociaux et culturels.
- Un régime qui, pour des raisons politiques, massacre une partie importante du peuple, ne préserve ni la paix, ni l'intégrité nationale et par conséquent, il fragilise l’unité et expose la nation à des éventuelles attaques et incursion des groupes armés ...
- Un régime ayant reçu la palme d'or mondiale de la corruption, est loin d'assurer la sécurité des personnes et des biens.
4- Barbarisme syntaxique
Face à la problématique de l'insécurité galopante évoqué par Maurice Kamto, Sieur Jacques Fame Ndongo tente de détourner l'opinion nationale et internationale à travers une sorte de réductionnisme infantilisant parce qu'à court d'argument, l'homme au Doctorat avec pour thème : " le rôle de l'apostrophe " (‘), expose toute sa vacuité intellectuelle au lieu d'opposer des contre-arguments valables.
Conclusion :
M. Biya et ses courtisans n'ont rien de mieux à proposer au peuple Camerounais. Depuis leurs adolescences, Ils ont été tous vidés des armes nécessaires au changement et à la rupture dont nous en avons besoin pour que les beaux rêves prennent le dessus sur le cauchemar de la guerre et de la mauvaise gouvernance. Leurs choix sont restés au sein des cercles néocoloniaux et leur appartenance à ces cercles impérialistes, constitue un grand handicap pour leur être un maillon des forces avant-gardistes pour un Cameroun où il fera bon vivre pour tous.