La bataille du Ngoketunja le week-end dernier s'est soldée par un échec
Dans nos précédents écrits, nous vous avons démontré que le but de l'attaque d'un poste de gendarmerie à Galim (ouest) le 7 mars dernier par un groupe armé prétendument séparatiste sponsorisé par Yaoundé était de justifier une invasion du département du Ngoketunja voisin par l'armée camerounaise. Ce fut chose faite le week-end dernier.
En effet, du 13 au 15 mars 2020, nous ont confié de sources dignes de foi, 300 soldats camerounais était engagée dans une bataille intense avec le Ngoketunja Restorations Forces, les forces indépendantistes anglophones qui contrôlent le département du Ngoketunja, dans le nord-ouest anglophone du Cameroun (ou au nord du Southern Cameroons).
Le bilan d'après des sources dignes de foi fait état de 2 membres du Ngoketunja RF neutralisés par des soldats camerounais et 4 autres grièvement blessés. Côté armée, nos sources parlent de 27 soldats camerounais tombés au front et plusieurs autres blessés.
Au finish, la bataille du Ngoketunja le week-end dernier s'est soldée par un échec. Des civils ont payé le prix de cette bataille avec des maisons incendiées et des villageois tués par des militaires camerounais, confient nos sources mais sans précision sur le nombre et les circonstances.
