A la suite des articles publiés dans les réseaux sociaux au sujet des dérives du DG de la CNPS, et malgré les tentatives de démenti pourtant apportés par Simon MEYANGA, Chef de service de la Communication de la CNPS, il est désormais question au sein de cet organisme d’identifier en interne les présumés auteurs de ces informations authentiques livrées au public et qui choquent le top management de la CNPS.
On assiste alors à une véritable chasse aux sorcières et les boucs émissaires semblent avoir été vite trouvés, sans pour autant aucun début de preuves de leur culpabilité :
Premier bouc émissaire soupçonné : c’est l’Agent comptable Monsieur BESSALA qui est accusé à travers certains journaux locaux, d’avoir voulu piéger le Conseil d’administration de la CNPS, en rapport avec les comptes de la CNPS au titre de l’exercice 2016, comptes qui n’ont pas jusqu’à ce jour été validés par qui de droit. Il se colporte que l’Agent Comptable serait de mèches avec les membres du CONSUPE en mission de contrôle à la CNPS. Tous ses avantages ayant été supprimés, le clan Mekulu estime que ce haut responsable voudrait se venger ; au point d’inventer les malversations commises par le dg et son équipe avant son arrivée à la CNPS ?
Deuxième bouc émissaire soupçonné : il concerne un ancien haut responsable, le nommé NDJINANG. Son ordinateur portable a été confisqué par une équipe constituée de trois hauts responsables venus de la Direction Générale et sur instructions de Monsieur MEKULU. Le bureau de NDJINANG a ensuite fait l’objet d’une perquisition et lui-même a été séquestré dans ces bureaux où il était assigné pendant plus de quatre heures de temps ne pouvant se déplacer.
C’est alors qu’il a fait appel par téléphone à un huissier pour venir constater cet état de chose et malheureusement l’Huissier a été chassé de l’immeuble de la CNPS par le Chef de Centre et le Chef de service de la Sécurité. Tout ceci se déroulait le Jeudi 1er Juin 2017 et dès le lendemain, les séquestrations ont repris et cette fois-ci Monsieur NDJINANG a reçu une demande d’explications pour avoir utilisé son ordinateur personnel au bureau avec sommation du DG de remettre au Directeur de l’informatique de la CNPS cet ordinateur qui est sa propriété privée. Il se raconte que par cet acte et sans la moindre faute professionnelle établie, la procédure de licenciement de cet ex-responsable vient d’être ainsi engagée, comme l’a décidé le DG de cet organisme d’Etat, géré comme une épicerie.
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Troisième bouc émissaire soupçonné :Les membres du CONSUPE (Contrôle Supérieur de l’Etat) en mission de contrôle à la CNPS. Cette mission initialement prévue pour deux mois, est en train de s’éterniser, tellement les dérives managériales, fautes de gestion et détournements de deniers publics sont nombreux qu’il faut plus de temps pour les éplucher. Les notes du Ministre qui ont permis le retrait des passeports d’au moins sept responsables de la CNPS en disent long. Tout récemment ; les anciens responsables de la CNPS ont reçu chacun des demandes d’information au sujet de certaines missions effectuées hors du pays et qui seraient fictives.
Quatrième bouc émissaire soupçonné : les anciens délégués du personnel licenciés par MEKULU et qui ont été entendus par le CONSUPE. Ils ont produit tellement de preuves accablantes sur la gestion calamiteuse de MEKULU : du voyage d’une forte délégation de la CNPS (plus de trente personnes) en villégiature à Barcelone en Espagne pour un match amical de football, aux frais du contribuable, aux marchés fictifs sans appel d’offres, en passant par de nombreuses décisions « Les accordants » ou « des avenants » relatives au déblocage en espèce sonnantes et trébuchantes des centaines de millions de francs dans le cadre de la réhabilitation de l’Immeuble ministériel N° 1.
Cinquième bouc émissaire soupçonné : L’ancien Agent Comptable BODO, qui s’est présenté à la convocation du CONSUPE munis de plusieurs valises de documents compromettants contre MEKULU et surtout contre sa concubine ASSIM, Chef de projet et véritable auteur de tous les détournements opérés à la CNPS. Elle est allée jusqu’à imiter la signature de l’Agent Comptable sur certains documents, lorsqu’elle ne scanne pas la signature de son petit copain MAO, le DG sur d’autres documents.
Nos enquêtes se poursuivent sur le terrain où de plus en plus des cadres et responsables de la CNPS jusque-là étouffés et mal à l’aise, sont prêts à livrer quelques petit et grands secrets sur :
1) L’achat, la vente et la restauration de certains immeubles de la CNPS ;
2) Le recouvrement des cotisations sociales auprès de certains gros employeurs tels que MTN, Orange, Razel, Perenko (Ex-Total) et autres ;
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3) Le paiement des frais de virement à certains établissements financiers tels que Atlantic Bank qui ont à charge de payer les prestations familiales aux clients de la CNPS, à l’exclusion des autres établissements financiers en faveur de qui une délibération du Conseil d’administration de la CNPS a pourtant autorisé de payer par client une somme de cinq cents francs par mois pour frais de virement.
4) Les conventions de partenariat (publicité) signés entre la CNPS et plusieurs médias, obligés alors de ne faire aucun commentaire sur les forfaitures commises dans cet organisme.
5) La tribalisation à outrance des postes de responsabilité à la CNPS : sur les 37 Centres de Prévoyance Sociale réparties à travers le territoire national et à la tête desquels MEKULU nomme des Chefs de Centre dont 26 avec rang de Sous directeurs et 11 avec rang de Chef de Service,aucun de ces responsables n’est originaire de la région de l’Ouest. Et pourtant le PCA « par ordre » Stéphane Biatcha et le DG adjoint Lysette NGATCHOU sont des Bamilékés. Ont-ils seulement voix au chapitre ? Non, car c’est Madame ASSIM, Chef de projet qui impose à son concubin le DG les noms des responsables à nommer, surtout ceux qui s’inscrivent dans sa loge sectaire. Voilà un bel exemple d’équilibre régional.
6) Le circuit de recrutement des personnels à la CNPS où les privilégiés sont les parents des administrateurs (membres du Conseil d’administration), les parents des magistrats pour que au cas où…, les originaires de deux régions du Pays en priorité.