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DGSN : avant le remaniement de Biya, Mbarga Nguele au cœur d’une violente polémique

Le ministre est accusé de plusieurs détournement à la DGSN

Tue, 5 Apr 2022 Source: Boris Bertolt

Le ministre Mbarga Nguele est au cœur d’une vive controverse par ses employés. En effet, un fonctionnaire de police décrit la mafia organisée à la DGSN et réclame une enquête. Plusieurs points ont été décriés dans son témoignage que voici.

Voici un peu ce qui se passe parlant des postes fixes. Quand vous voyez les policiers qui gardent les banques et autres sociétés privées, les escortes de fonds ce sont des services payés chaque mois sans retards ni aérés.

Il y a un pourcentage pour les policiers qui est reparti dans toute l'unité à l'exception du chef de l'invité qui a son pourcentage à part.

Le Délégué régional a un pourcentage par contrat dans toute sa région de compétence. Vous pouvez imaginer le nombre de postes de garde couvert par région, et dans tout le pays et les escortes de fonds ça peut s'exprimer en centaines de millions par mois.

Avant l'arrivée de Mbarga Nguele l’argent était récupéré et reparti en région on faisait parvenir la côte part du DGSN. Dès son arrivée il a décidé que tout ça remonte à Yaoundé chaque fin du mois par les chefs d’unité. C’est lui qui doit désormais repartir à sa guise et à son temps voulu.

Quand il a déjà fait peut-être un an ou peut-être trois mois, il envoie des montants dérisoires, parfois toute une année rien comme les années passées. Donc il est inadmissible qu'on ait des aérés.

Pour l'habillement, il a habillé les policiers deux fois seulement depuis qu'il est là alors que les budgets sont votés chaque année pour le 20 mai.

L'argent du 20 mai coupé pour nous donner les miettes par rapport aux autre forces sécurité.

Les civils qui travaillent au service de la carte d'identité sont sans garantie avec des minables salaires pas affiliées à la CNPS dès qu'ils réclament on menace de les licencier aucun suivi ou contrôle au niveau de la gestion des budgets les policiers se débrouillent comme ils peuvent. On n’achète rien comme matériel de bureau ni carburant en dehors de Douala et Yaoundé où il y a des soutes.

Nous souhaitons qu'une enquête soit ouverte sur ces points : habillement, frais des postes payés, les mises à pieds ainsi que l'argent de la carte d'identité.

Auteur: Boris Bertolt