Wilfried Ekanga, conseiller du président Maurice Kamto
Dans une tribune publiée il y a quelques heures, l'analyste politique Wilfried Ekanga démontre aux Camerounais que les militants et les cadres du RDPC sont de par la nature des actes qu'ils posent, les plus "sauvages" et "violent" que le Cameroun a connu depuis 1984.
Ci-dessous, la tribune de W. Ekanga
"Pourquoi les grandes marques de vêtements arrivent à nous vendre des femmes privées de nourriture et artificiellement amaigries comme étant les plus belles du monde, au point où de plus en plus en Afrique, les "Miss" sélectionnées ressemblent plus à ces anorexiques qu'à l'image moyenne de la femme locale ?
Eh bien c'est simple : c'est parce que ces marques-là ont décidé qu'il en serait ainsi. Tout est psychologique. Elles peuvent décréter demain que les tortues sont plus rapides que les guépards et vous amener à l'accepter, par simple abattage médiatique.
Le RDPC fonctionne de la même façon. Depuis que la République du Cameroun 2.0 existe (1984), il n'y a jamais eu de parti politique plus sauvage, plus bestial, plus cannibale et plus violent que le bébé de Biya. Et comme un symbole, il a lui-même attribué à cette formation un logo de flammes ; ce qui illustre fort bien le caractère incendiaire de ce groupe lugubre.
ILS ONT MIS LES ORGANES... DE BASE
Le mois de septembre 2021 nous a appris ce que nous savions déjà, puisque septembre 2020 nous l'avait montré aussi. Le Cameroun est dirigé par un parti-État qui profite d'avoir le contrôle de l'administration, de la police et de l'armée pour punir ses adversaires politiques, alors qu'il est coupable de crimes autrement plus atroces. C'est la loi de la jungle, car ce sont des animaux.
En septembre 2020, Bibou Nissack a été arrêté chez lui devant femme et enfants et est toujours en détention, tandis qu'en septembre 2021, des biyayistes abrutis jusqu'aux tendons par l'argent, le tribalisme et l'amour du faux sont envoyés à la télévision pour expliquer que le carnage observé cette semaine par leurs camarades à travers le pays était "normal" entre "frères".
Récapitulons : ils ont mis des barricades sur la route et bloqué des accès à la voie publique ; ils ont désossé la voiture d'un commissaire de police ; ils ont incendié la maison de leur sous-préfet (coucou le parti des flammes) ; ils se sont livrés à des combats de MMA en pleine séance et par-dessus tout, on a même sorti un revolver automatique pour menacer un camarade. En terme de chimpanzerie, qui dit mieux ?
Qui a souvenir d'un parti au Cameroun qui soit arrivé à ce niveau de wamakoulisme ?
En 2019, ils ont incarcéré Maurice Kamto pendant deux mois pour des faits de saccage survenus à 6000 km de là où ils se trouvaient. Nous cherchons à comprendre pourquoi Jean Kuete, Famé Ndongo (brigand à ses heures) ou encore Owona Grégoire (obscur sexologue) ne sont pas arrêtés pour les crimes de leur base.
Mais en réalité il n'y a rien à comprendre. Si le RDPC ne condamne jamais la violence de ses ouailles, c'est parce que la violence constitue 71% de leur programme politique. Le reste étant la proximité sociologique, le pain et les boîtes de conserve. Lucifer ne peut chasser Satan ; ils forment un tout unique.
EN BREF :
Si l'on arrive à vous mettre dans la tête que des femmes au physique normal ont besoin d'avoir la peau sur les os pour être belles, alors on peut aussi vous convaincre que ceux qui ont saccagé les ambassades ont commis un crime plus grave que ceux qui ont tiré sur des citoyens marchant à mains nues… alors même que les saccages ont eu lieu en réaction aux tirs !
Et un parti qui brûle des bâtiments administratifs, expulse des compatriotes d'une ville et sort des armes lourdes en pleine réunion peut quand même avoir le courage de vous traiter de violent, alors que vous n'avez jamais eu d'autre arme que la parole.
40 ans de fainéantise d'un vieillard sénile ne peuvent générer qu'un cancer civilisationnel de ce type.
(Le Wamakoulisme ne fonctionne que sur des naïfs qui tendent leur oreille à des barbares qui vous traitent de barbares. Or pour savoir qui sont les animaux du pays, il suffit de regarder qui marche à quatre pattes)".
