Cette actualité commence à prendre du large dans l’opinion camerounaise
Certains hommes et femmes de la vallée du Ntem dans la région du Sud du pays s'activent à décrier une expropriation de 66430 ha aux populations locales au profit d’un groupe privé qu’ils qualifient de non consensuelle et de ce fait illégale. Cette actualité commence à prendre du large dans l’opinion camerounaise et à susciter de l’indignation.
De quoi s’agit-il ?
Selon les plaignants, ils ont mené les consultations au niveau administratif, traditionnel et au niveau de la société civile et chez les élites.
De ces différentes consultations, il ressort que les notabilités traditionnelles ainsi que les populations concernées par cette expropriation n'ont jamais assisté ni été associées aux différentes procédures conduisant à cet acte.
Expropriation d’utilité privé ou alors d'utilité publique ? Quel impact sur les Populations locales ?
Yaoundé a toujours mis un accent sur l'épanouissement des populations locales. C’est pour ce faire, que cette actualité peut paraître assez particulière. Dans la mesure qu’à chaque fois que l’Etat lance un vaste projet et qu’il est obligé d’exproprier les populations il privilégie le recasement et de meilleures indemnisations de ces Populations afin de réparer le manque à gagner. Mais si on s’en tient à certaines allégations, le projet aurait débuté en 2016 et depuis ce temps les populations sont lésées. Ce qui rend difficile leur vie quand on sait que ceux-ci trouvent leur gaie dans l'exploitation de la forêt. Faut rappeler que cette localité est habitée par des Ntoumou et des Mvae. Pour l’heure les plaignants sont dans l’optique de l'annulation des actes administratifs autorisant cette expropriation.
Ministère des Domaines au Secours !
Il est donc plus qu’urgent pour le ministre des domaines de se saisir de ce problème pour une meilleure visibilité et surtout un traitement qui ne lésé pas les populations locales et qui obéit à la réglementation en vigueur à la matière.
Il est évident qu’il n y a pas eu une meilleure prise en compte des populations locales ce qui peut expliquer ces remous qui habitent les populations de nos jours. Vivement que le ministère de tutelle mette un terme à ce problème avant qu’il ne devienne viral.
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