Cette mère de 3 enfants et en quête d’emploi, revient sur les faits tels que cela s’est produit
Une famille a vu sa maison détruite et ses biens confisqués à Douala. Son triste témoignage a été rendu public par Boris Bertolt. Cette mère de 3 enfants et en quête d’emploi, revient sur les faits tels que cela s’est produit.
C’est avec les larmes aux yeux car je crois que j'ai beau faire semblant d'être forte mais la dépression s'est installée et je suis au bout du suicide car je me sens de plus en plus faible. Je suis une jeune femme de 32 ans sans emploi mariée et mères de 3 enfants.
Mon souci est le suivant mon époux et moi avons acheté notre terrain ici à Douala d'une superficie de presque 400 mètres carrés à Nyalla en 2015 et avons bâti notre maison et habitons le site depuis 5 ans.
Un bon matin un monsieur s’est permis de venir nous casser et récupérer tout notre terrain sous prétexte que nous ne sommes rien et n'avons rien car il a ses faux papiers et ses faux titres fonciers qu'il a acquis à travers ses relations et que le Cameroun les appartient.
Il a réussi à corrompre le tribunal de Ndokoti et on lui a donné la gross pour nous faire partir de chez nous sans le moindre un franc et ils ont payé les gros bras pour casser notre maison et ont volé nos choses.
Tout ceci parce-que nous n'avons pas de relations et voici ma vie qui a basculé tout d'un coup car mon mari et moi nous nous sommes privés de beaucoup de chose pour avoir ce toit et vidé toutes nos économies aujourd'hui nous sommes sans abris et n'avons rien pour nous mettre sous la dent car les propriétaires du Cameroun décident à qui donner le souffle de vie ou pas.
Quelle est cette justice que nous avons au Cameroun qui n'est là que pour servir une poignéé de personne et bafoué les droits des citoyens. J'aimerais que justice soit faite et que ce malhonnête soit mis aux arrêts avec toute sa bande car on nous a fait comprendre que c'est un groupe de faussaires bien organisés avec des avocats huissiers de justice, procureur et opérateurs économiques qui marchent dans les quartiers à Douala et s'accaparent des terres des familles qu'ils jugent pauvres et prennent tous les biens et se départagent entre eux.
