Le drame de l´hôpital laquintinie de Douala, restera si nous posons des actes appropriés et engageons des actions adéquates, le déclic de la réforme de notre système de santé. Il nous la faut! Le déclin du service de santé camerounais du aux manquements de ce corps de métier envahi par des mercantilistes date de deux décennies déjà.
Plus que la demission du ministre, du gouvernement et du président de la république, nous devons obtenir la reforme de notre système de santé tout comme celle de l'éducation & formation, la recherche scientifique,la justice, l'énergie, l'eau et bien d' autres encore. En realité c'est la fonction publique toute entière que nous devons reformer. Le système de gestion doit s'informatiser du simpleme billet de section à l'achat de médicaments en pharmacies. Nous devons séparer la santé de la fonction publique pour faciliter sa réorganisation, renforcer la formation et le recrutement du personnel afin de répondre aux attentes/besoins des populations par régions, villes et villages selon la densité.
Un centre épidémiologique moderne doit voir le jour et réunir dans un fichier informatique sécurisé tous les médecins par spécialité et le personnel soignant. Cela permettra la recommandation avec traçabilité des patients d’un généraliste à un spécialiste. Nous devons mettre sur pieds un système d'information ou le carnet de santé de chaque camerounais est consultable par tout le personnel médical où que le patient soit admis en cas de besoin. Les citoyens doivent pouvoir consulter et voir quel cabinet pédiatrique, gynécologique, dentaire, médécine famililale etc, est proche de leur lieu de résidence. Chaque camerounais devrait etre
#FonctionPublique enregistré selon son lieu de résidence chez un médecin de famille (un généraliste). Pour cela nous devons implementer le système d'adresse de résidence imposée et inscrite sur la CNI à chaque citoyen et cela implique l'implantation d'un numéro personnel unique / dans le fichier de l'Acte d'Etat Civil: sécurité sociale oblige. On n'ira donc aux urgences qu'aux heures des fermetures de ces cabinets (18h-7h) ou en cas d’accident et les urgences (traumatologie), les maternités et le reste des services, elles, devraient être ouvertes 24/24h et chaque équipe fonctionnera avec un personel suffisant.
Je ne suis pas du corps médical mais je crois que chaque camerounais, quelque soit son demaine de compétence pourra participer à la mise en place de ces réformes. L'idée des Etats Généraux de la santé émise par le Dr Vincent Sosthène Fouda, le président du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie (MCPSD) suite à ce dframe doit trouver l'adhésion et l’implication bénévole de TOUS si nous souhaitons véritablement construire un Cameroun plus équitable, loin des préférences idéologiques et des clivages et gueguerres politiques. Elle est salutaire!
L'autre point important qui ne m'a pas échappé dans ce drame est la reconnaissance du ministre de la santé Mama Fouda qui dans sa détermination à mentir et à rejetter la responsabilité de ce drame a clairement avoué sans le mesurer que nous n'avons pas un service d'ambulance au cameroun (la patiente/victime aurait selon lui été transportée dans la malle arrière d’un taxi ce qui est faux évidemment) alors qu'il est à la tete de ce département vital depuis assez longtemps. Comment peut-il en être autrement puisque nous n'avons pas une assurance santé universelle qui couvre généralement en partie les frais d' ambulance, le reste étant supporté par des subventions des communes (décentralisation) et/ou de l'Etat (impots du contribuable) en pays normal en fonction des systèmes politiques? Le service d'ambulance connait la meme crise que les sappeurs pompiers, les services de maintenance du réseau électrique et celui de l'eau.
C'est la preuve que les bonnes personnes ne sont pas où elles doivent être (compétences). Oui, c'est dont malheureusement tous les secteurs qui doivent et seront reformés grâce à NOUS TOUS sinon nous périrons TOUS ENSEMBLE, chacun à son tour comme des cafards dans notre pays. Pourtant nous avons le pouvoir et les moyens pour des réformes!
Je pose déjà un regard interrogateur et interpellatif sur le traitement des parturiennes dans nos hopitaux de par ma constribution non complaisante que vous trouverez dans la Plaidoirie de l'Indigène, une nouvelle écrite par Marie Lissouck Ecrivain l'année dernière qui fait état des souffrances psychologiques, physiques et des brimades dont sont victimes les parturiennes dans nos maternités.
Je recommande vivement sa lecture à tous les étudiants des sciences médicales, à tous les médécins et au corps soignant camerounais /africains et à tous ceux qui se reconnaissent nés d’une femme.
Toutes mes sincères condoléances à la famille de feue Monique Koumate et aux nombreuses autres familles victimes des manquements inhumains de nos hopitaux !
Womanly/humanly standing up !