Suite au référendum d'autodétermination organisé par les puissances impérialistes le 9 au 15 janvier 2011, le Sud-Soudan sécessionniste riche en pétrole accédait à l’indépendance le 9 juillet 2011, après 50 ans de guerre avec le Nord-Soudan. Alors qu´on nous présentait cette séparation comme une panacée, le Sud Soudan aujourd´hui est en proie non seulement à une guerre civile (50 000 et 300 000 morts) entre factions rebelles, mais aussi en guerre permanente avec le nord Soudan. Ces violences et guerres fratricides ont déjà causé plus d´un million de réfugiés et des milliers de morts. Ce petit rappel a pour but de rafraîchir la mémoire courte de ceux qui jouent avec le feu séparatiste dans le Sud et le Nord-ouest Cameroun.
Les régions du Sud et Nord-ouest Cameroun riches en pétrole sont secouées depuis le mois de novembre 2016 par les manifestations corporatifs qui se sont vite transformées en revendications politiques violentes fédéralistes puis sécessionnistes. Les tenants obscurantistes de ces mouvements sécessionnistes tapis dans l´ombre aux Usa faisant miroiter aux populations un paradis sur terre après la sécession des dites régions anglophones. Ce que ces réseaux obscures(au service de l´impérialisme pétrolier en Afrique) ne disent pas aux populations désabusées par une politique de marginalisation et de paupérisation organisée par les gouvernements successifs UNC-RDPC, c´est que toute sécession se paie en afflux massifs de réfugiés, en famine, en pauvreté, en guerre et en rivière de sang humain. Le Sud Soudan en fait la triste expérience en ce moment. Pour preuve, voici une photo misérabiliste des ONG caritatives qui meuble les affiches publicitaires en Allemagne en ce moment, appelant aux dons en faveur des populations de Somalie et du Sud Soudan. Un vrai business payant pour les ONG mafieuses et marchands d´armes au service de l´occident impérialiste. Ce qui n´était pas le cas lorsque le sud et le nord Soudan formaient un grand ensemble.
Que l´on le veuille ou non, le Cameroun après avoir perdu le Nordthern Cameroon (qui fut rattaché au Nigeria en 1961), ne laissera jamais les régions du Sud et Nord-ouest faire sécession sous aucun prétexte. Peu importe le prix, le Cameroun restera un et indivisible.
D´autre part, l´état du Cameroun, en tant que garant des biens et des personnes sur le territoire, devraient s´atteler à construire un socle solide du vivre ensemble, de cohésion sociale basé sur le droit, la justice sociale et une meilleur répartition des richesses nationales afin d´éviter de donner libre cours aux velléités contestataires sécessionnistes et hasardeuses qui viendraient mettre à mal la stabilité et la cohésion nationale dans notre pays. Relevons le, c´est les injustices, les violences structurelles et le mal-être qui nourrissent les frustrations et le rejet d´appartenir à une même nation. N´offrons pas notre pays en holocauste aux puissances et réseaux obscures tapis dans l´ombre qui en veulent goulûment à nos richesses.