ENQUETE EXCLUSIVE: une implosion de la garde présidentielle en préparation

La colère des militaires risque d'imploser dans les prochains jours

Wed, 1 Dec 2021 Source: Patrice Nouma

La sérénité n'est pas de mise au sein de l'unité chargée de la sécurité du couple présidentielle camerounais. Les éléments de ce corps ne cachent plus leur colère. A l'origine de ce mouvement, leurs conditions de vie et travail qui s'apparentent à de l'esclavage. Selon les confidences de l'ancien aide de camp de Chantal Biya, deux hauts gradés sont indexés. Il s'agit du commandant de la garde présidentielle Beko'o Abondo Raymond et du directeur de la sécurité présidentielle le Général Ivo Desancio Yenwo.

Ci-dessous, l'intégralité des confidences de Patrice Nouma

La série de publication que nous engageons ce soir est l'œuvre de près de 03 mois d'enquête qui nous ont plongé au cœur des conditions de vie du couple présidentiel aussi bien au palais présidentiel d'Etoudi qu'au palais de MVOMEKA'A.

Pour ce premier jet, nous vous invitons à voir et à tirer toutes les leçons des images que vous voyez ci-jointes et qui sont des photos de bâtiments avoisinant le palais de MVOMEKA'A où est préparé la nourriture des éléments de la garde présidentielle qui sont au service du couple présidentiel et de leur famille. C'est aussi là que les soldats chargés de veiller sur la vie du couple présidentiel dorment jour et nuit sans oublier le personnel civil qui travaille directement dans la résidence du président de la République.

Cette cochonnerie qui sert de dortoir et de cuisine pour les éléments de la garde présidentielle n'est en rien semblable aux images que les deux principaux responsables de la sécurité présidentielle ont présentées au Président Paul Biya.

En effet, il y'a quelques mois, le président de la République a eu des informations très graves qui lui révélaient les conditions très exactes de vie misérable menées par ceux qui veillent sur sa vie et celle de son épouse.

Dans ce rapport qui accable principalement deux grands responsables de la sécurité présidentielle, notre enquête est venue confirmer tout le mal de ces deux, que Biya continu de garder à ses côtés.

Il s'agit précisément du commandant de la garde présidentielle Beko'o Abondo Raymond et du directeur de la sécurité présidentielle le Général Ivo Desancio Yenwo.

Ces deux hauts malfrats ont fait de l'existence de ceux qui s'occupent de la sécurité présidentielle un véritable calvaire, des esclaves.

Depuis des années, ces deux détournent systématiquement toutes les primes allouées à la garde présidentielle pour les injecter dans de nombreuses affaires qu'ils ont montées. C'est le cas de Ivo Desancio qui est aujourd'hui un homme d'affaires très prospère car livrant le maïs qui sert de fabrication de la bière au Cameroun en dehors de toutes les actions dans les sociétés pétrolières qu'il possède.

À côté, il y'a Beko'o Raymond qui possède de nombreux ranch de toutes sortes d'animaux sans oublier ses nombreux investissements mobiliers au Cameroun.

Voilà les deux principaux responsables de l'état piteux du camp militaire avoisinant le domicile présidentiel au village.

Comme je le rappelais plus haut, ce sont ces deux hommes qui ont présenté au président de la République des images de bâtiments de Guinée Équatoriale il y'a quelques mois en lui faisant croire que ce sont ces bâtiments qui servent de dortoir mais également de lieux de cuisine des éléments de la sécurité présidentielle.

La colère des militaires qui risque d'imploser dans les prochains jours vient d'ailleurs de ces deux hommes extrêmement boulimiques quand il s'agit d'argent.

Ils n'ont pas hésité à faire croire au Président de la République que chaque élément de la garde présidentielle reçoit 15.000FCFA de Frais de mission par jour soit 350.000FCFA par mois alors que ces derniers reçoivent très exactement 500.FCFA par jour soit 15.000FCFA le mois représentant les frais de nourriture extraits des 1,500.FCFA qui représentent leurs frais de nourriture quotidienne constituées de bouillie de riz et d'haricots pour chameaux.

Une véritable insulte à cette jeunesse militaire bien formée qui se retrouve entrain de dormir dans les égouts, en faisant sa cuisine dans de marmites crasseuses et se couvrant de vieux draps sales pour passer leurs nuits.

Voici donc deux responsables qui se moquent de la colère des militaires et qui sont totalement obnubilés par leurs richesses personnelles qu'ils se font sur le dos de ces enfants en oubliant que ceux-ci peuvent décider de se venger directement sur le couple présidentiel.

N'allez surtout pas croire que Ivo Desancio et Beko'o Raymond ne savent pas ceux qu'ils font car ces images que vous voyez à l'angle du domicile du palais de MVOMEKA'A sont l'apéritif de ce que vous allez découvrir sur L'ACTE 2 avec de vidéos inédites à l'intérieur de la résidence présidentielle.

Vous comprendrez alors que le coup d'État scientifique dont parlaient Ateba Eyene et Puis Ottou est en marche.

Après avoir profité du président toute leurs vies, IVO DESANCIO ET BEKO'O RAYMOND se préparent à le lâcher en organisant un soulèvement de militaires à partir de l'intérieur afin que le sale boulot ne vienne pas directement d'eux.

En attendant, observez les images des locaux annexes du palais de MVOMEKA'A où dorment et mangent les soldats et le personnel privé de BIYA et de son épouse.


Garde_Presidentielle

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FIN DU REGIME BIYA: RAYMOND BEKO, L'HOMME LE PLUS SURVEILLE DU SERAIL

C’est en 1999 qu’il intègre les rangs de la Garde Présidentielle

Raymond Jean Charles Beko‘o Abondo qui préside aux destinées de cette institution depuis janvier 2014 a reçu ses nouveaux attributs le 1er janvier 2019 suivi d'une messe.

Depuis le 1er janvier 2019, le commandant de la Garde Présidentielle, Raymond Jean Charles Beko‘o Abondo, rentre dans le cercle très fermé des officiers supérieurs des armées, avec sa promotion au grade de Colonel. Il a reçu ses nouveaux galons le 1er janvier 2019, un nouveau challenge pour cet Officier Supérieur, qui a donné un visage plus radieux à ce corps, comme en témoigne ses multiples réalisations. C’est sous la nouvelle casquette de Colonel, que Raymond Jean Charles Beko‘o Abondo, va désormais conduire les troupes sous sa responsabilité, depuis le 28 janvier 2014, date de sa prise de fonctions dans cette institution, en charge de la protection du Chef de l’Etat, de sa famille et autres institutions stratégiques de la République. Pour célébrer cette promotion, une messe d’action de grâce a été dite par l’évêque de Sangmelima, Christophe Zoa, afin de remercier l’éternel pour ses bienfaits.

C'est comme chef de bataillon qu’il prend les commandes de la Garde Présidentielle, en bon manager, il a révolutionné cette institution les choses, ses états de services parlent d’eux-mêmes et sont reconnus. Des faits d’armes qui lui permettent de bénéficier la confiance de la hiérarchie et de gravir les échelons. Aujourd’hui récompensé par le haut commandement, le colonel Raymond Jean Charles Beko‘o Abondo est né le 8 mai 1972 à Batouri. Il s’engage dans l’armée en septembre 1992, au terme d’une formation de cinq ans (1992-1997), comme Officier des armées à l’Académie militaire d’Evelpidon à Athènes en Grèce.

C’est en 1999 qu’il intègre les rangs de la Garde Présidentielle, où il occupera plusieurs postes jusqu’à sa nomination. Officier supérieur rigoureux, discipliné, sobre et respectueux, il est toujours à la recherche de la perfection. Très proche des hommes, à l’écoute de ses éléments, il ne ménage aucun effort pour créer les meilleures conditions de travail, aussi bien pour ses éléments que pour les civils exerçant dans cette institution, lesquels lui ont donné le surnom de « Petit Jésus ». La modernisation et la professionnalisation sont les maitres-mots, comme en témoigne les nombreuses réalisations observées du côté du Camp de la Gp à Obili, Ekounou, Minkama et Njore, aujourd’hui dotées d’infrastructures modernes, avec en bonne place le Complexe sportif de la Garde Présidentielle.

Auteur: Patrice Nouma