Les élections législatives auront lieu le 09 février 2020
Le bilan de l’attaque ce samedi 8 février 2020 d’un convoi de 13 véhicules militaires en provenance de Dschang et à destination de Menji, dans le département du Lebialem (sud-ouest anglophone) reste jusqu’ici inconnue. Il s’agit d’une caravane qui se dirigeait vers Menji en vue des élections législative et municipale prévues ce 9 février 2020. Mais de sources locales, on parle de dégâts énormes tant matériel qu’humain. Des blessés sont signalés mais pas de morts jusqu’ici, confie nos sources.
En effet, autour de 14heures, une vague de 4 camions remplis de soldats, d’élites du Lebialem et sans doute de votants est tombée dans une embuscade tendue par le groupe armé Red Dragons sur la route Alou-Ndunanteh par le groupe armé Red Dragons qui l’a attaqué à l’arme artisanale et à l’explosifs (Lefangse), confie de sources dignes de foi. Une autre vague de 4 autres camions a été piégé non loin d’une montagne célèbre dans le département appelé Nkemdji. Les 5 autres engins militaires du convoi aurait réussi à s’échapper de l’attaque mais l’on ignore vers où ils se sont dirigés.
De sources bien informées dans la zone, le groupe armé Red Dragons a pris des dispositions pour empêcher coûte que vaille la tenue des législatives et municipales ce 9 février 2020 à Menji. Dans un communiqué qu’il vient de faire circuler, Paul Tasong, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et élite du Lebialem, dément l’attaque du convoi en route pour Menji en soulignant que tous les candidats du RDPC (parti au pouvoir) sont sains et saufs. Quel crédit peut-on accorder à un individu qui a menti avoir battu campagne à Lebialem alors qu’il était dans un village voisin dudit département, pas très loin de Fongo Tongo, à l’Ouest du Cameroun ?
