C’est en 1975 que l’ONU a reconnue le 08 Mars comme journée internationale des droits des femmes en réponse aux nombreuses luttes ouvrières et manifestations de femmes réclamant certains droit et des meilleures conditions de travail ainsi que l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe et le monde occidental, au début du XXe siècle.
Aujourd’hui partout dans le monde cette journée est placée sous le signe d’un moment de réflexion sur l’avancé des choses et les perspectives d’avenir en matières des droit des femmes et leurs accès aux cercles de décisions à travers centaines manifestations qui mettent en exergue la diversité des conditions des femmes.
Mais en Afrique et particulièrement au Cameroun, entre incompréhension et récupération politico-commerciale, c’est un autre 8 mars que nous observons et son appellation << fête de la femme>>tel des chiennes déchaînées les femmes se livrent à tout genre de dérive; le point focal de la journée c’est le KABA on les voir parader partout dans les rues en exaltant comme d’habitude le président fondateur et après elles se ruent dans les bars avec un seul objectif boire autant de litre d’alcool que possible et se trémousser dans tous les sens sans aucun contrôle << soulever soulever, mettre dedans, coller la petite, la mère la tante la cousine…>> sont les tubes à la une. Après quoi il n’y a que pleure et désolation mais aucune le n’est à retenir aussi tôt fini se prépare déjà pour l’année prochaine.
Ce pendant celles qui se battent pour une amélioration des choses sont sagement oubliés car chaque occasion doit être exploitée pour chanter la gloire de notre leader bien aimé étant donné que les femmes représentent un électorat important au vue de leur nombre écrasant et aussi facile à conquérir.