Yves Michel Fotso continue d’être au centre des élucubrations d’une certaine classe politique décidée d’en découdre.
Entre sataniques affabulations animées par une volonté de détruire ce qui reste de noble et de mémorable du brillant homme d’affaires, et des intentions de lui prêter des ambitions politiques, tout semble réuni pour donner des coups de grâce à une victime amarrée par les chaines de l’injustice judiciaire. La monstrueuse et négative médiatisation de l’affaire Yves Michel Fotso, devient un tremplin d’ascension politique pour ceux-là qui ne connaissant rien du fond du dossier et se donnent à coeur joie à une malveillante extrapolation ayant pour but de déplacer les faits de la réalité aux mensonges, et à un cynique procès d’intention.
Au-delà de la volonté manifeste d’éluder les sacrifices financiers personnels que le jeune milliardaire de Bandjoun a consentis pour tenter de sauver la banqueroute totale de la compagnie nationale aérienne, en réparant des erreurs des autres dans un climat de curieuse adversité de ceux qui, de près ou de loin, avaient contribué à la mise à sac de ses caisses, l’opinion nationale à qui les réseaux de désinformation faisaient ingurgiter des potions de galéjades pour justifier l’embastillement du brillant économiste, découvre actuellement de quel côté se trouve la vérité.
Il devient facile de comprendre pour quelle raison des arrivistes politiques de la trempe du député de l’Océan, Martin Oyono, puisse continuer de s’improviser expert financier à travers des journaux, pour tenter de renforcer l’idée selon laquelle, Yves Michel Fotso serait en prison pour des faits de crimes économiques.
Paranoïa
Yves Michel Fotso est certes fils d’un dignitaire du régime comme plusieurs autres, mais n’a avant son arrestation et son confinement en détention, nourri des ambitions politiques. Si tel était le cas, son auréole, ses moyens et son charisme affirmé lui auraient servi à assouvir ces ambitions. Chercher à donner une autre coloration à son dossier ressemble à la tentative de ceux qui ont beaucoup à se reprocher, d’échapper à la prison de leur conscience et d’éloigner le plus loin possible, le spectre de la loi du karma, qui hante leur sommeil.
Toujours est-il que malgré leurs consciences adultérées, ils n’oublient pas que ‘‘qui tue par l’épée, périt par l’épée’’. Le rafistolage judiciaire qui maintient Yves Michel Fotso en détention, trouve une explication dans la phobie de ceux qui font du pouvoir, un acquis tribal à ne pas perdre. De ce fait, ils redoutent un moindre frémissement du vent, voient rouge partout en confondant de cibles, pour considérer des vers de terre pour des serpents qu’ils doivent éliminer par tous les moyens. C’est peut-être là aussi, le mauvais revers d’une bonne célébrité.