Chères amies - je dis chères amies seulement parce que le féminin inclue le masculin -, quand je suis venu dans ce groupe, Le Cameroun c'est le Cameroun en 2011, chacun de mes postings attirait au moins 200 insultes. Chacun.
J'étais alors le membre le plus insulté de Lcclc. Pourquoi n'ai-je pas été banni? Je wanda toujours, car je ne postais que des photos de cadavres de Camerounais tues par Biya que j'ecrivais Mbiya. Entretemps j'ai travaillé avec toutes les équipes gagnantes de Lcclc, Laure, Mbeuh, et une perdante, Motassi.
Je veux dire qu'elles sont venues sur les chantiers que j'ai mis en branle, de leur propre volonté-ooo, ont fait leur le concept, et cela vaut aussi pour plusieurs, 3 sur 7 dont la photo est au-dessus là et qui le savent.
J'ai vu les forces et faiblesses de beaucoup, et mesuré la fondamentale hypocrisie qui pour plusieurs d'entre elles, est leur seul et vrai ennemi. Elles devraient plutôt faire campagne contre elles-mêmes pour se défaire du mauvais coeur et se sortir du trou. Moi-ci, je suis un écrivain. Faites-moi ce plaisir, que seul Mathieu Youbi sait: ne me mettez plus jamais dans vos choix électifs.
Beaucoup, je me rends compte lisent ma fonction de manière distraite et se perdent dans le cabinet des ressentiments, quand la tâche est la, à faire, quand je la leur montre, et donc quand je m'y mets, elles se fixent sur moi, par peur peut-être que je leur arrache le poste de président de la république du Cameroun qui leur revient.
Écrivain n'est pas un poste électif, et c'est ce que je suis et demeurerai. Je vous attends sur les chantiers de GC quand j'y serai. À bientôt donc. Je vous écris d'Afrique du sud, voilà pourquoi je ne suis pas dans les wataroutes à Yaoundé, mais ça vient, ça vient. À plus!