Esther Bell aurait eu une grossesse psychologique

Dame ESTHER BELL n’a jamais été enceinte d’un bébé par :

Au cours de ces derniers jours de travail, j’ai revisité le parcours clinique de madame Bell Esther, et je suis parvenue à des conclusions. Il n’y a pas eu de vol de bébé, puisqu’il n’y avait pas eu de grossesse dans le sens commun du terme.

Quand on écoute , lit et épluche les devoirs fleuves produits par cet actualité qui aura tenu le Cameroun en haleine pendant un peu plus d’une semaine , on retient une chose ;

Dame Bell conduisait juste une grossesse psychiques qui n’a pas pu traverser le cap de six mois. Donc, les gynécologues nous ont parlé » d’un avortement tardif » , ils n’étaient justes pas au parfums des grandes pathologies qui sévissent actuellement le monde ….

Relisez en intégralité le document signé par la famille Bell et les conclusions du directeur de l’institution Hospitaliere , vous comprendrez mieux ..

Les camerounais devraient désormais le savoir , la grossesse psychologique (pseudocyèse) est un trouble qui peut se développer chez les femmes qui veulent vraiment être mères et ne le peuvent pas, ou chez celles qui ne veulent pas du tout tomber enceintes ou qui ont peur de tomber enceintes. Dans la grossesse psychologique, la femme croit réellement qu’elle est enceinte et toute preuve par des tests n’est pas valable pour elle. Elle ne peut pas voir la grossesse comme un fantasme et son corps se développe, grossit même dans son ventre .

Il arrive même parfois que , l’abdomen du patient augmente à cause de ce fantasme qu’il faut nourrir pour deux. « Certaines femmes produisent même du lait.

L’émotionnel contrôle tellement notre corps que la femme peut même ressentir tous les symptômes d’une vraie grossesse comme les nausées, les maux de tête, la somnolence et l’absence de menstruations .

La grossesse psychologique peut avoir des causes possibles telles qu’une faible estime de soi, des difficultés dans les relations, la peur de perdre un partenaire, entre autres. « Il n’y a pas d’études qui le prouvent, mais ce que l’on remarque, c’est que cela arrive plus chez les femmes proches de la ménopause ou avec des problèmes de fertilité. L’idéal est que le partenaire se rende aux consultations prénatales, clarifie tous les doutes avec le médecin et assure le suivi de la réalisation de tous les examens nécessaires. Il est également important que la famille soit présente pour guider cette femme .

Lorsque la patiente est diagnostiquée d’une grossesse psychologique, je recommande de suivre un traitement et, si nécessaire, de consulter également un psychiatre, qui prescrira des médicaments. En psychothérapie, les femmes trouveront de l’aide pour mieux se connaître, comprendre les causes qui les ont amenées à développer le trouble et résoudre leurs problèmes émotionnels afin de retrouver l’estime de soi et se sentir bien dans leur peau .

Carole Kangalaise Brodbeck , artiste camerounaise , infirmière généraliste au centre hospitalier vaudois en suisse….