De tous les neuf candidats au scrutin du 07 octobre 2018, seul Adamou Ndam Njoya, leader de l’Union démocratique du Cameroun est invisible sur le terrain de la Pré-campagne électorale.
Avant l’ouverture officielle de la campagne électorale le 24 septembre 2018, les candidats Maurice Kamto du MRC, Akere Muna du FPD, Cabral Libii du parti Univers, Garga Haman Adji de l’ADD, Joshua Osih du SDF, Franklin Njifor Afanwi du MCNC, Serge Espoir Matomba du PURS, animent bien la Pré-campagne en organisant des meetings ou en participant à des émissions Radio/Télé.
Absent des activités de la Pré-campagne, Paul Biya, président national du RDPC et Chef de l’Etat sortant, candidat à sa propre succession, est toutefois visible pendant ses voyages à l’étranger pour diverses raisons.
Ainsi, de tous les neuf candidats au scrutin du 07 octobre 2018, seul Adamou Ndam Njoya, leader de l’Union démocratique du Cameroun est porté disparu des radars. Le mardi 07 aout 2018, veille de la publication de la liste des candidats dont les dossiers ont été validés par ELECAM, le leader de l’UDC avait donné rendez-vous aux journalistes à Yaoundé pour une conférence de presse. Au moment de la rencontre, les hommes et femmes des médias se sont retrouvés devant certains cadres du parti comme l’honorable Hermine Patricia Tomaimo Ndam Njoya et Adamu Koupit.
Où est donc passé Dr Adamou Ndam Njoya ? « Il etait malade. Après avoir suivi un traitement médical en Europe, il est revenu au pays il y a quelques deux semaines. Pour le moment, il va mieux et je crois qu’il effectuera son retour en public au bon moment. Donc, je ne crois pas qu’il est hors-jeu en ce qui concerne la prochaine présidentielle » confie une source au sein du parti de l’ancien ministre, candidat malheureux aux élections présidentielles de 92, 2004 et 2011.
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Officiellement, l’UDC explique que le silence « intriguant » de son leader est une stratégie pour le salut du peuple camerounais. «2018 est une année cardinale pour notre pays. Et à L’UDC, l’heure est à la réflexion sur quel sens donner à la nation Camerounaise. A la veille de ces élections présidentielles de 2018, en fin stratège politique, le Dr. Adamou Ndam Njoya a brillé par un silence qui intrigue toute la classe politique Camerounaise.
Pour les uns, rien ne filtre de ce que compte faire le père de l’éthique. Mais à l’UDC, en fin stratège politique, le président national de L’UDC consulte et travaille beaucoup et parfois très tard dans la nuit pour réfléchir mûrement sur chaque action à envisager pour sauver le “navire Cameroun» indique Dr Laziz Nchare, membre de la cellule communication de l’UDC.
Ci-dessous, le texte intégral publié par Laziz Nchare pour expliquer l’absence du candidat Adamou Ndam Njoya sur le terrain de la Pré campagne.
LE SILENCE INTRIGANT DU DR. ADAMOU NDAM NJOYA MARQUE UN MOMENT DE GRANDE MÉDITATION ET LA RÉFLEXION SUR L’AVENIR DU CAMEROUN
2018 est une année cardinale pour notre pays. Et à L’UDC, l’heure est à la réflexion sur quel sens donner à la nation Camerounaise. A la veille de ces élections présidentielles de 2018, en fin stratège politique, le Dr. Adamou Ndam Njoya a brillé par un silence qui intrigue toute la classe politique Camerounaise. Pour les uns, rien ne filtre de ce que compte faire le père de l’éthique. Mais à l’UDC, en fin stratège politique, le président national de L’UDC consulte et travaille beaucoup et parfois très tard dans la nuit pour réfléchir mûrement sur chaque action à envisager pour sauver le “navire Cameroun”.
L’heure est assez sérieuse et mérite que l’on réponde désormais aux vraies questions qui interpellent l’avenir de notre pays. L’adversaire du président national de L’UDC dans cette élection c’est bel et bien le candidat Paul Biya qui a passé 36 ans à la tête du pays au bord du chaos social. La crise anglophone a fondamentalement changé la nature du débat politique à la veille de cette élection. Le Dr. Adamou Ndam Njoya ne compte donc pas s’en prendre à ses collègues de l’opposition. Il a comme priorité la résolution de la crise anglophone et entend apporter des solutions concrètes à travers un programme de réforme du système administratif Camerounais qui intègre la philosophie fédérale de la gestion de l’état Camerounais.
Durant cette campagne electoral, le père de l’éthique républicaine entend dérouler pédagogique son projet de constitution qui trace les grande lignes de son action gouvernementale. La forme de l’état, la gestion des minorités, les chefferies traditionnelles au sein des institutions fédérales dans ses rapports avec les collectivités locales, la réforme de système éducatif, la réforme de l’armée, du système judiciaire, la diplomatie cybernétique, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, la mécanisation du domaine agro-alimentaire, la lutte contre le chômage, les états généraux de l’économie pour réfléchir sur la nature des partenariats économiques à envisager pour tenir compte du poids de notre dette et de son impact sur les investissements etc…
Pour le Dr. Adamou Ndam Njoya, le Cameroun est un vaste chantier. Les querelles oiseuses autour de quel parti incarne le rêve du peuple Cameroun est superfétatoire. Il s’agit plutôt de dire enfin au Cameroun que rêvons nous accomplir pour le Cameroun si le peuple Camerounais nous fait enfin confiance après 30 ans de longue marche vers le changement? Le Cameroun n’a pas besoin d’un messie, mais d’un humain qui a ses forces et ses faiblesses mais qui maîtrise le Cameroun pour mieux la gérer avec une main experte. Haut commis de l’état, vétéran de l’opposition républicaine, le pragmatisme et la grande expérience de Ndam Njoya sur le terrain de la résolution des conflits que ce soit en terres Africaines (les tractations sur la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, la résolution de crise Centrafricaine, la guerre du Darfour etc), dans le Moyen Orient (La négociation de la paix dans la crise Israélo-Palestinienne), ou en Europe (les négociations de paix en Yougouslavie). C’est donne une chance pour notre pays d’avoir un leader engagé en faveur de la paix partout dans le monde. Si le cordonnier est parfois le plus mal chaussé, le Cameroun doit cesser d’être de cordonnier la. Avec autant de crises dans notre pays, les Camerounais ont besoin d’un leader vrai, présent sur le terrain et qui a un regard holistique sur les enjeux géostratégiques au golfe de Guinée.
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Il serait par conséquent suicidaire de maintenir le statu quo dans ce que les conservateurs de droite au RDPC qualifient de “meilleur risque”. Le Cameroun a besoin de neutraliser le risque en confiant sa gestion au monsieur anti corruption capable de poser des actes forts. Ndam Njoya a créé l’IRIC avec seulement 40 millions de Francs CFA. A l’heure des réformes où le régime en place à bousillé des milliards dans de nombreux projets mal ficelés la construction des infrastructures de l’état, la candidature du président national de L’UDC arrive comme une assurance tout risque. Il n’a jamais été question pour Ndam Njoya de se faire porter à la tête du pays dans un bain de sang alors que son idéologie politique encourage la paix, le dialogue et le consensus républicain. Au moment où beaucoup de candidats se sont coincés très longtemps dans leur sport favori d’achat de conscience au moment où les populations sombrent de plus en plus dans la pauvreté extreme et généralisée, le candidat de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) est resté égal à lui-même. Dans une constance à nulle autre pareille, NDAM NJOYA, en cas de victoire comme de la défaite depuis 30 ans de luttes politiques coriaces jonchées de nombreuses trahisons dans l’adversité, est resté humble, activiste de la paix et auréolé d’expérience en matière de lutte contre la corruption, les détournements des fonds publics et la réforme de l’état. Il a toujours réfléchi pour le bien être du peuple Camerounais sans songer à rejoindre le régime Biya, la “mangeoire” pour parler comme les Camerounais.