C’est l’une de mes missions principales en cette année électorale. Faisons comprendre à nos voisines, les femmes du Cameroun, qu’en matière de scrutin chaque vote est une voix et que chaque voix compte. Les citoyennes représentent à elles seules 51 % des voix, et leur influence sur les 49 autres pourcents n’est pas négligeable. Priver notre pays de tant d’actrices revient à le condamner au sous-développement, avec son cortège de souffrance et de pauvreté. Sans femme, pas d’émergence.
À l’heure des élections présidentielle, municipales et législatives, je compte sur vous, jeunes et moins jeunes : allez-vous inscrire pour voter, surveillez nos votes, portez-vous candidates ! Soyez conscientes de votre pouvoir !
Notre association, Women Voters and Sons (WVAS), créée en 2003, travaille depuis des mois, avec le soutien de l’instance camerounaise des élections, Elecam, au sein des quartiers et des villes pour sensibiliser nos concitoyennes à l’importance de participer aux scrutins.
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De façon publique et festive, nous avons souhaité contribuer, notre vice-présidente Me Michèle Ndoki, avocate au barreau du Cameroun, et moi-même, à la promotion de l’inscription sur les listes électorales. Plusieurs milliers de personnes ont répondu à l’appel et font désormais partie des Camerounais qui seront appelés aux urnes pour les élections présidentielle, municipales et législatives.
Ce mouvement est essentiel : nous devons soutenir Elecam dans sa mission, lui faire confiance, mais également lui prêter main-forte. C’est le nombre d’inscriptions le plus élevé possible, le vote le plus massif et l’assistance la plus large qui feront la force de nos institutions électorales. Ils donneront au peuple un plus grand contrôle sur celles-ci, du processus d’enrôlement aux règlements des contentieux. On ne peut pas avoir confiance en un scrutin sans contrôle citoyen des institutions chargées de l’organiser.
Ce contrôle peut et doit passer par une plus grande implication des femmes dans le processus. Nous souhaitons que les Camerounaises prennent le pouvoir de façon effective, qu’elles l’exercent soit comme électrices, pour influencer, soit comme élues, pour diriger. Les femmes doivent apprendre à s’engager et à s’organiser. Nos mères, femmes et filles doivent pouvoir défendre leurs intérêts car ceux-ci sont bien souvent dans celui, général, de notre société. La femme doit être curieuse de la façon dont se gère le monde et, à travers son expérience et son savoir-faire, apporter sa pierre à l’édifice.
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C’est l’une de mes missions principales en cette année électorale. Faisons comprendre à nos voisines, les femmes du Cameroun, qu’en matière de scrutin chaque vote est une voix et que chaque voix compte. Les citoyennes représentent à elles seules 51 % des voix, et leur influence sur les 49 autres pourcents n’est pas négligeable. Priver notre pays de tant d’actrices revient à le condamner au sous-développement, avec son cortège de souffrance et de pauvreté. Sans femme, pas d’émergence.
À l’heure des élections présidentielle, municipales et législatives, je compte sur vous, jeunes et moins jeunes : allez-vous inscrire pour voter, surveillez nos votes, portez-vous candidates ! Soyez conscientes de votre pouvoir !