'Expert en droit du quartier': un Prof agrégé de Droit privé humilie le Ministre Momo

Cher Monsieur Jean De Dieu MOMO alias FO'O DZAKEUTONG POUG, j'ai bien lu votre sortie en réaction au petit cours de deuxième année en droit que je vous ai dédié hier. Votre réaction appelle de ma part deux observations:

Premièrement, c'est à la SIL qu'on nous a enseigné le cours qu'on appelait "COPIE", qui était destiné à nous apprendre à bien reproduire un mot ou un texte écrit au tableau par le maître. Je constate que vous n'avez rien assimilé de ce cours du primaire; à preuve, dans un texte d'à peine une page, vous avez été incapable de bien reproduire, à deux reprises, mon nom, pourtant écrit en gras au bas du cours que je vous ai remis. On peut aisément déterminer, de vous et moi, qui a été ou demeure un TRICHEUR.

Deuxièmement, les juristes racés savent que le droit, comme science, est une technique de raisonnement. Il y a des situations où pour avoir la solution, on ne peut se contenter de l'unique disposition qu'on a sous les yeux. On doit souvent faire le lien avec d'autres sources du droit pertinentes. Or, il transpire de votre texte ci-dessous que vous n'avez pu accéder à ce niveau d'expertise juridique. Vous citez l'article 121 (2) du Code électoral pour soutenir votre hérésie relative à la compétence exclusive des autorités administratives à légaliser une signature.

C'est très malheureux, parce que vous n'arrivez pas à percevoir que ce texte a une portée très spécifique et ne concerne que la LEGALISATION DES SIGNATURES DES PERSONNALITES CAPABLES DE PARRAINER UN CANDIDAT INDEPENDANT. Il ne peut dès lors avoir une portée générale pour devenir la norme en tous les domaines où une signature doit être légalisée.

Vous êtes le prototype d'un EXPERT EN DROIT DU QUARTIER.

Et lorsque je sais que vous avez une certaine autorité sur notre Justice... Pauvre Cameroun!